Partie 2
The devil dared me to
http://www.fantasiafest.com/2007/fr/films/film_detail.php?id=25
Après une alerte à la bombe à Fantasia, The devil dared me to a finalement été présenté. Un film intensément drole sur un aspirant cascadeur nommé Randy. Randy a comme idole depuis sa jeunesse un autre cascadeur trou de cul nommé Dick: « You’re a dick Dick! » C’est au cinéma facilement un des personnages les plus trou de cul jamais représenté. Il met les autres en danger, n’a pas de respect pour les autres, narcissique, égoiste, saoul, agressant, il réussit rapidement et facilement à se classer dans ces méchants qu’on adore détester. Randy rêve de devenir cascadeur et croit tellement à sa bonne étoile qu’il prétend à une fille qu’il aime bien (nommée Tragedy et mutilée dans son enfance par le con de Dick durant une cascade manquée) qu’il fera une cascade auprès de Dick… mais Dick n’en a aucune idée. Avec elle durant un spectacle de cascade, Randy profite d’un moment que Dick démolit un figurant dans une autre cascade manquée pour se lancer vers la gloire et exécute et réussit une cascade devant la foule. Immédiatement, un producteur qui voulait lancer une tournée en Nouvelle-Zélande de spectacles avec Dick force Dick à avoir Randy dans son équipe de cascadeur. Dick, jaloux du talent inné de Randy, essayera ensuite de le tuer en sabotant ses cascades dès qu’il en a l’occasion. Un coup de coeur trash du festival cette année pour moi. J’ai adoré le film et son audace de se lancer dans des blagues totalement immorales et gore. Par contre, les bandes annonces du film sur youtube sont peut-être un peu trop intenses et trash pour servir le film comme il se devrait. C’est à signaler que le film n’offre pas 2 heures non-stop de blagues, d’explosions et de vaumi. Le film se calme parfois pour mieux développer l’histoire mais sans jamais tomber dans la lourdeur. Le générique de fin est agrémenté d’une mini rétrospective vidéo de 10 ans de cascades des acteurs/cascadeurs principaux (Randy et Dick dans le film). C’est interessant de voir que ces deux gars là ont donc déjà beaucoup de vécu télévisuel en Nouvelle-Zélande en tant que cascadeurs et acteurs, peut-être à la saveur de Jackass. C’est sûr que je vais rechercher sur le web pour trouver plus de leurs films/émissions. La période de question de Fantasia s’est aussi terminée sur Chris Stapp (Randy) se tirant deux fois violemment dans les premières rangées du Theater Hall de Concordia. Magique.
Éléments d’info supplémentaire (équeurant): http://www.youtube.com/watch?v=OYfWUnDIZgc
The wizard of Gore
http://www.fantasiafest.com/2007/fr/films/film_detail.php?id=46
C’est un beau hasard ou prétentieusement réconfortant que les deux seuls films que je n’ai pas aimé à Fantasia 2007 furent 2 films que j’ai pu voir gratuitement. Pour Wizard of Gore, ce sont deux billets déjà gratuits (billets à 0$) que nous avons trouvé par terre, les rendant doublement gratuits pour moi. Je reproche la même chose à The Restless qu’à Wizard of Gore, que c’est très frustrant d’aller voir un film qui ne se démarque pas particulièrement. Dans Wizard of Gore, l’intrigue tourne autour d’un magicien (Crispin Glover, freak comme d’habitude) qui torture ses cobayes devant une foule et que le lendemain les cobayes sont retrouvées mortes dans des circonstances similaires. Les constantes sont que le magicien prend toujours ses cobayes dans l’assistances et qu’après le tour de magie, la cobaye est montrée vivante… comme si rien ne s’était passé et que tout n’est bel et bien qu’un tour de magie. L’enquête tourne autout de ça; quel est le tour et qui serait responsable sinon. Mélangé à tout ça est le personnage principal, pratiquement un psycho qui vient rapidement à ne plus savoir ce qui est réel et faux. En terme de réalisation, on se fait souvent servir de typiques séquences de réveil en sueur: « Oh mon dieu! Est-ce que tout celà n’était qu’un rêve!? » Pour présenter cette escalade vers la folie dans cette enquète, dans le pire des cas, on se fait servir des doubles scènes de réveil et même il y a souvent le décor qui clignote pendant un dialogue pour laisser voir un décor alternatif àla Matrice comme si rien n’était réel à ce moment là. Esthétiquement, le film est beau, les décors sont riches et interessants tout en restant très typés avec ce que l’on s’attend d’un film d’horreur avec les Suicides Girls comme actrices dedans. Je pense que le descriptif c’est emo-punk-gothique… Je ne me cache pas que dès le départ ce n’était pas ma tasse de thé comme film, je gardais tout de même un esprit ouvert… le souhait de me faire surprendre par un film excellent et unique. Mais ça n’a pas été le cas. Au moins, ce n’est certainement pas un film moche, pénible ou totalement mal foutu.
Postal
http://www.fantasiafest.com/2007/fr/films/film_detail.php?id=183
La grande question de Fantasia 2007 cette année pour beaucoup de communautés internet: « Et puis, comment c’était Postal? ». Ce sera dur à avaler, mais Postal est un foutu bon divertissement et déjà le mot se répand sur le web… twitchfilm.com, dreadcentral.com… Je ne suis pas persuadé que le film est porteur d’un message aussi profond que Uwe Boll nous laissait entendre lors de la période de question mais il reste que Uwe porte un message très solide avec Postal; fuck les conventions et la facon de vivre américaine est plein de fautes. Dans la période de question avec Uwe Boll, des enjeux solides ont été discutés tels que la guerre en Iraq restant toujours injustifiée, la multiplications des comédies américaines moches qui se ressemblent toutes, la culture américaine et le réchauffement climatique. Du même coup il en profite pour démolir le cinéma américain en général qualifiant précisément plusieurs films de navets (il n’a pas pris le temps de nommer tout le catalogue des films). « Juste parce que c’est Clint Eastwood qui réalise un film de guerre, ça va être nominé aux Oscars ». C’est amusant, et partiellement vrai… c’est simplement une citation surréaliste venant d’un réalisateur qui a eu des budgets de productions excessivement élevés et qui a quand même produit des navets inimaginables et historiques; House of the dead: 12 millions, Alone in the dark: 20 millions, Bloodrayne: 25 millions. Malheureusement pour Uwe Boll qui se lance encore dans les projets d’adaptations de jeux vidéos, il ne nous apprend rien de nouveau sur les malheurs mondiaux et a peine à démontrer en quoi il serait mieux. Ce n’est certainement pas avec Bloodrayne 2, Far Cry ou son film d’horreur, Seed, qu’il va pouvoir porter son message contre la pollution plus loin. Il pourrait même se faire un capital de publicité gratuite en prétendant qu’il gère les premiers plateaux de tournages écologiques de l’industrie du cinéma. Dans Postal, le Dude, le personnage principal, appelle subitement à la paix quand les terroristes, les voisins et la police lui tirent dessus. C’est un discours plein d’espoir, très motivant mais surtout très kétaine sur une musique héroique parlant d’échanger les balles contre des calins car nous sommes tous des frères et soeurs et nous devions nous aimer. Je suis parfaitement d’accord, mais peu réaliste à demander dans le contexte d’une tuerie. Tout les personnages sont très émus mais décident quand même de recommencer à tirer sur lui avec des armes lourdes. Pendant la période de question, Boll a expliqué qu’il a voulu mettre ce discours moral kétaine dans son film et le détruire aussitôt car c’est le genre de discours que l’on voit fonctionner à la fin de quelques films américains. C’est donc évidemment de montrer que ces discours sont faciles mais que dans la réalité, quand c’est le temps de passer à l’action et de le mettre en marche, tout le monde s’en fout contrairement aux films américains (il critiquait au passage les happy endings). C’était d’autant plus surréaliste qu’Uwe Boll vienne de parler de cette scène qu’il s’est lancé lui-même dans un discours facile sur le réchauffement de la planète et anti-Bush. Mais j’ai rien contre ça, de toute manière en parlant du réchauffement de la planète nous ne faisons que citer des études et essayer de sensibiliser le plus de gens possibles. Il en va de même pour la majorité des sujets importants et évoqués en tant que morales dans les films et je ne fais certainement pas mieux en critiquant son film ici et en faisant mes court métrages amateurs américanisés… Mais ça ne fait partie que du malaise que représente Uwe Boll en général; que peut-il bien se passer dans sa tête et pourquoi il reste toujours aussi sûr de lui-même. C’est étrange et très interessant en même temps. Ce gars là a un doctorat en littérature et est certainement capable de communiquer adéquoitement et avec passion de sujets modernes et engagés devant une foule. C’est ce qui s’est passé à Fantasia même si la barrière de la langue a été perceptible pour quelques questions… un francais qui pose une question en anglais avec un gros accent à un allemand avec un gros accent. La frontière de ce que Uwe Boll pense et de ce qu’il produit sur film semble donc être une montagne. Pour Postal, il prétend lui-même s’être fait plaisir, d’avoir scripté et de ne rien vouloir censurer. Il prétend sans hésitation que c’est son meilleur film. Est-ce que ce serait donc le vrai Uwe Boll, sa vraie vocation. On fighting (and winning) against all of his critics in a boxing ring: « You see what happens when people get hit in the head? They like my movies! ». POSTAL!!! Revenons à Postal. Isolé de son réalisateur, je répète que Postal est bon. Très bon. C’est son meilleur film… et pour emprunter des mots que j’ai vu sur dreadcentral.com je dirais aussi que le film a un degré d’hilarité, de vulgarité et d’engagement que Troma n’a jamais réussi à atteindre en plus que 20 ans de films (voir ma critique de Poultrygeist). Des bébés écrasés, une foule d’enfants morts, des viols de nains, des croix gammés et du nazisme, un guru nu qui fait un numéro 2 devant la caméra, une utilisation méchante d’un handicapé, de la pédophilie, du racisme, des tueries gratuites, des jokes de grosses, du sexe sale, des jokes de trailer trash, du grattage de couilles, un policier noir qui descend de plus de 6 balles de shotgun une asiatique au volant de son véhicule qui ne parle pas anglais et qui ne démarre pas sur le feu de circulation vert. L’histoire tourne autour du personnage principal nommé The Dude. Pseudonyme rappelant le Grand Lebowski, les deux personnages sont très différents. The Dude dans Postal est rapidement étiqueté comme un perdant qui continue quand même à foncer dans la vie (comparé à Lebowski qui est un perdant cool qui se la coule douce dans la vie). Dans une scène absolument hilarante, il se fait refuser un emploi. Dans une autre scène tordante et violente, il se fait refuser l’aide sociale car il arrive en retard au guichet après une tuerie sanglante. Aussi, un type ne cesse de l’harceler et lui quêter de l’argent dans la rue, sa femme obèse le trompe (là aussi on le découvre dans une multitudes de scènes excessivement grotesques) et son oncle à la tête d’une secte ridicule et libertine a besoin de lui pour un vol pour se faire de l’argent. Bref, je pourrais continuer encore beaucoup de paragraphes en n’évoquant vaguement des anecdotes du film. C’est justement le genre de film qu’est Postal. Beaucoup de séquences et de scènes vues dans le film ont cette valeur; de s’en rappeler par la suite, d’en reparler, de les raconter aux autres, d’en rire encore. C’est donc un film très précieux à ce niveau et riche en scène mémorables. Les scènes mémorables c’est surtout des scènes qu’Uwe Boll pousse la grossièreté à son maximum et fonce dans les tabous. Ça vaut la peine. Un autre fait interessant est que Postal le jeu a vendu 80% de ses copies dans les états redneck… Uwe Boll s’est bien défendu de vouloir faire un film pour ces gens là, il les déteste pratiquement. C’est donc interessant de voir son désir de se détacher à la fois des films où un gars pête sa coche comme dans L’enragé, Edmond et Taxi Driver et des films destinés aux redneck sudistes. C’est aussi un film Anti-Bush, plein de duels moratoires, d’injustices, d’humour, d’explosions, de sudistes trop armés et de blagues de terroristes… Ça n’arrète tout simplement jamais. Même la scène finale et son origine est sublime et fataliste tout à la fois. Au niveau de la réalisation, c’est efficace comme c’est présenté. Techniquement, Uwe Boll nous épargne ses « Avid farts » et d’un montage inutilement MTV/vidéoclip hyperactif. C’est sans réels artifices contrairement à House of the dead mais tout est dans les subtilités, les décors, les accessoires et les gags visuels qui sautent de partout. Tous les acteurs sont à leur place, sont convainquants et aucun ne semble être mal à l’aise et/ou artificiel. La trame musicale est digne d’être achetée tellement elle est bonne et appropriée.
Vraiment, Postal est sorti de nulle part.
The world sinks except Japan
http://www.fantasiafest.com/2007/fr/films/film_detail.php?id=26
Que ce film à causé un froid dans la salle après sa présentation. Ce n’était pas que le film était si offensant au niveau de son contenu c’est que plusieurs ont trouvé que le film était maladroit dans sa méthode de livrer ses messages et/ou que le film était simplement endormant. Pour ma part, j’ai bien aimé le film mais si c’est évident que j’ai très peu ri comparé à ce que je m’attendais du film; des attentes basées sur l’hilarant Calamari Wrestler, un bijou absurde du même réalisateur présenté en sa présence à Fantasia 2005. Les événements et dialogues de ce film ne provoquent pas spécialement de fous rires attendus chez une comédie mais provoquent quand même beaucoup de réactions. Dès le début, c’est aussi clair que c’est une grosse farce japonaise et que l’ont manquera beaucoup de blagues et de références simplement par le fait que nous n’avont pas tout le contexte social du Japon et leur protectionnisme contre les « Gaijins ». Le concept: les États-Unis, directement présentés dès le début comme les king du monde, coulent sous l’eau et la population des États-Unis doit émigrer vers le reste du monde. Les grand pays du monde acceptent un nombre précis d’immigrants, quelques millions ou dizaines de millions mais c’est surtout la folie furieuse pour se sauver des États-Unis et les américains chanceux finissent avec un status de réfugié dans un autre pays. Rapidement, tous les pays sauf le Japon tombent et là c’est le bordel total. Toutes les monnaies des autres pays ne valent presque plus rien immédiatement et les gaijins au Japon sont rapidement traités en esclaves avec en bonus de belles scènes ridicules d’une esclave américaine aidant son maitre japonais à aller aux toilettes et en lui demandant si ce qu’il veut faire c’est un numéro 1 ou un numéro 2. C’est le bordel pour les acteurs et actrices américaines qui sont habitués d’être importants et riches dans la société et qui se retrouvent à ne plus rien valoir à l’échelle des japonais… et c’est le cas de tous les gaijins. Le film se plait surtout à présenter le sort d’un acteur prétencieux et riche et de sa femme, actrice aussi. Évidemment que ces passages stimulent notre plaisir à voir du monde qui pétent plus haut que le trou pour ensuite les voir redescendre rapidement aux enfers… le film gère par contre très bien l’humanité de ces deux personnages … j’y reviendrai plus tard. Dès le départ, il y a de belles réflexions dans le film sur les catastrophes planétaires ou plus précisément les réactions protectionnistes et/ou la politique d’immigration actuelle du Japon. En tant que Québécois, nous ne nous sommes interrogés dernièrement sur les accommodements raisonnables (ou on peut dire que nous nous sommes fait marteler d’accommodements raisonnables par les médias). Reste que la question est actuelle et pertinente; quel est l’équilibre en l’immigration, l’assimilation forcée, la liberté et la tolérance. Il est clair qu’une société qui accepte l’immigration de masse doit être beaucoup plus tolérante car on ne peut jamais garantir que l’immigré s’intègrera parfaitement dans sa nouvelle société surtout en lui laissant un degré de liberté adéquoit; il est même très libre de détester sa terre d’accueil. À l’opposé, quand on force l’assimilation, on brise la tolérance et on brime les libertés de l’immigré pour en principe garder équilibrée l’environnement de cette société unifiée. Voilà, c’est une décision à prendre et c’est encore une fois une décision libérale ou conservatrice (aucun rapport avec les partis politiques canadiens). Dans le film, beaucoup de répliques vont en ce sens… les japonais du film ont choisi d’assimiler tout le monde face à la menace de milliers de cultures autres que japonaises. Ce qui est amusant et moins compliqué dans le film, c’est qu’on met face à face les cultures américaines et japonaises, c’est tout. C’est logique étant donné qu’un des enjeux mondiaux depuis le début du siècle a toujours été de limiter les dégats de la culture américaine sur les cultures et les économies locales. Par exemple: le gouvernement de la corée a limité longtemps par des lois la proportion de films américains. Sinon des mouvements populaires (et internet) banissent souvent les films américains épais et c’est une bonne chose. Pourtant, à la base c’est une culture avant-gardiste. On entend parler (et beugler) les américains à propos de leur liberté. Illusoire ou non pour les américains la liberté en tant que tel est une valeur qu’ont chéri tous les peuples qui se sont séparés d’une emprise ou d’un empire (amusant comment les deux mots se ressemblent). Au Québec, nous avont longtemps été persécuté par les canadiens anglophones; on voulait se séparer. Maintenant, par la diplomatie, par la modernité, les problèmes sont minimisés, mais ça c’est un autre histoire; c’est de la politique québecoise. Bref, le mouvement fondateur des États-Unis c’était la liberté contre les anglais. C’est possiblement la meilleure nuance avec la culture américaine et mondiale américanisée; nous gardons ce qui est de meilleur et l’assimilons à notre folklore, et critiquons le reste quand ça dépasse les limites et c’est normal, de bonnes idées resteront à travers le temps de bonnes idées. Là la liberté devient une justification pour bombarder l’Iraq et/ou un mot motivant pour unir les américains, pour montrer plus de drapeaux ou pour piler sur les autres et manquer de respect. Peu importe que l’amérique se porte l’emblême mondiale de la liberté même si c’est une tendance évolutive qui n’est certainement pas qu’américaine, j’en arrive au point. Le film aborde ces sujets parfois d’une facon détournée, sinon c’est de plein front que ces idées sont abordées. Une des valeurs américaine (je vous rappelle que le film est de base un clash des valeur japonaises et américaines) qui sort gagnante dans le film est à propos de l’égalité des femmes. Premièrement, on s’entend pour dire que le Québec a été vraiment en retard là dessus (le droit de vote, le québec rural) et qu’une couple des pays du moyen orient n’ont pas encore compris le concept de respecter une femme et de la laisser libre (l’emprisonnement/exécution pour adultère…). Au Japon, on dirait que la société se prélasse dans une définition de l’équibre du couple qui parait ou paraissait équilibrée: le gars travaille et paye pour tout, la femme lui fait à manger, l’aide dans son travail et élève les enfants. Dans le film, on présente l’orientale comme étant une femme docile et obéissante… gérée parfaitement dans un environnement masculin. C’était les mêmes valeurs d’une facon universelle. Moi je me rappelle des valeurs des Pierrafeux, de Délima (même si elle était plus intelligente que Fred Cailloux), des cours d’histoire… Le film présente à travers ce conflit mondial des micro-histoise qui vont en ce sens. Sans vouloir révéler de punch, une occidentale mariée à un oriental qui profite de la crise mondiale pour se prendre 3 esclave sexy américaines le laisse à cause qu’elle rencontre l’acteur américain superficiel que je mentionne plus haut dans ma critique. Elle est occidentale mais profite des avantages d’être une japonaise en étant mariée à un Japonais. Elle croise donc l’acteur américain superficiel sans le sous et dans la rue. Elle lui parle de ses premier films, de comment elle était tombée en amour avec ses personnages. Il est flatté et humble face au compliment. Il répond gêné que ces rôles correspondent à ses débuts qu’il aimerait oublier car c’était des rôles ridicules. Elle lui rétorque qu’après ces films elle ne l’a plus aimé car il s’était éloigné de ses vraies valeurs et donnait l’impression d’être fake et prétentieux. Elle lui dit que cette lueur d’antan est de retour maintenant dans ses yeux. Il aquièce et répond: « C’est que je me remet à avoir faim… » C’est connu qu’être vulnérable rend beaucoup plus sensible, cette scène l’a illustré avec brio. C’est donc cette femme occidentale qui finit par quitter son mari oriental traditionnel (la femme obéissante, le repas déjà prêt en arrivant… etc.) pour choisir de vivre déportée et en danger avec l’acteur redevenu humain et émotif à cause de sa vulnérabilité. Dans la dernière tentative de son mari de la retransformer en femme au foyer docile il lui dit: « Si tu vas avec lui ailleurs qu’au Japon, tu pourras te faire violer par des sauvages ». Elle lui répond qu’elle aime mieux ça que de subir la même chose au Japon. Avec mes dérapages, on dirait que c’est un film intensément sérieux et politisé… non, pas du tout, c’est un film ironique, absurde, parfois trop long. Mais en dérapant longtemps sur les sujets et les jokes insérées un peu partout, il y a assurément du bon matériel et c’est ce qui m’a fait aimer le film par dessus tout. C’est, je pense, la magie du film; donner beaucoup de sens différents à des événements présentés. Est-ce que le film était une critique de la domination américaine mondiale, une critique des valeurs superficielles en général, une critique des valeurs japonaises traditionnelles, une critique du « stardom » et de l’élite artistique, une critique de Bush et Rumsfeld (le premier ministre japonais et son ministère de la défense agissent pareil!), une critique du traitement hostile entre le Japon, la Corée et la Chine ou une… arg!!
C’EST TOUT EN MÊME TEMPS! C’est un film hostile, méchant, raciste, intense… mais qui reste quand même une bonne représentation des pires comportements en général. J’ai bien aimé.
Dude! Just stick to the film! Man ton commentaire sur The World Sinks est looooooonnnnngg 🙂
Reste qu’on est pas mal d’accord pour le film, même si sembles avoir plus aimé que moi. Même chose pour The Devil Dared me To: moi j’aurais vraiment préféré, de façon un peu colon, que ce soit du gros over-the-top sans arrêt tout le long, parce que je trouve que c’est pas assez bien écrit pour raconter une histoire intéressante.
Je viens juste de poster tous mes commentaires sur mon BLOG, tu liras ça quand t’auras une journée de libre. Mais overall, année assez décevante à Fantasia pour moi.
Les gars de The Devil Dared me To avaient définivement l’air d’être des party boys… même si sur scène, un des deux n’avait pas encore ouvert sa bière et à essayé de la boire avant de s’en rendre compte… ça avait donc l’air fake.