J’ai perdu en décembre dernier mon téléphone portable préhistorique et je suis finalement passé à l’action dernièrement en le remplaçant par une bébelle « intelligente » pour mettre fin à l’arrivée automatique de tout le monde sur ma boîte vocale.
Ça fait surtout que je joue à WordFeud avec mon propre cell au lieu de jouer avec celui d’Iphy. Je suis un peu dépendant.
La première sortie publique avec mon téléphone était au premier anniversaire de l’Espace Public où il y avait de St-Tite la British à l’érable qui était absolument délicieuse et le Porteur, une porter du Trou du Diable qui était vieillie dans des fûts de calvados. Un mix trop bon qui me rappelait les nombreuses soirées arrosées au Calvados à Trouville. De Bilboquet il y avait la Corriveau extra-forte, leur très bonne stout habituelle mais en version impériale. Les bières maison, pas mal toutes bien houblonnées, étaient bien bonnes ; la Gary Carter APA, la Marteau-Pilon IPA et la Monty Python Killer Rabbit Pale Ale. Mettons qu’il y avait du rare à cette soirée.
Hier ma sortie était la suite de ma chasse des bières du Trou du Diable avec, au Vices & Versa, la SMaSH 4.0 Apocalypse, une « single malt, single hop » avec malt Pilsner et du houblon Polaris. C’est infiniment spécial et ça goûte le foin.
Le nez révèle des aromes résineux qui évoquent sans détour la gomme de pin. La bouche, quant à elle, subit une attaque d’une rare agressivité qui se prolonge dans une lancinante amertume derrière laquelle essaie de poindre, non sans peine, une subtile rondeur fruitée.
On a aussi essayé l’Impératrice, une stout impériale, qui est toute équilibrée et qui ne laisserait absolument pas deviner son 9% d’alcool.