On se lève, on prend l’autobus par coeur, on part.
Gare de Vladimir coquette pas du tout.
Il est environ 11h AM après 3h de train de Vladimir. Nijni est agitée et inhospitalière.
http://en.wikipedia.org/wiki/Nizhny_Novgorod
On sait environ où est notre hostel et on sait que c’est 4.2km de marche qu’on tente de s’éviter en prenant en note les numéros d’autobus qu’on peut prendre pour s’y rendre. On voit passer la 117 et on saute à l’intérieur. Après une trop longue randonnée, on voit bien que les repaires que nous cherchions ne se dévoilent tout simplement pas. Nous voyons que des grands boulevards. Pas de pont, pas de traversée de la rivière Volga vers notre hostel. L’évidence c’est que nous sommes partis dans le sens inverse et que c’est de plus en plus pauvre et hard. On reprend la 117 de l’autre côté de la rue et ça règle nos problèmes. Le hostel est juché au 4ième étage et notre chambre ne contient que des petits lits style armée. Le plancher est collant comme c’est pas possible et on apprend après que c’est parce que c’est une équipe de sport qui a démoli la chambre et qu’un ami russe est revenu à son lit en y trouvant un gars saoul couché dessous dans probablement une montagne de débrits et de liquide. Ça avait l’air bien trash. On s’est aussi bien fait avertir dans les commentaires que le staff du hostel ne parlait pas anglais et qu’ils étaient bêtes avec tout le monde. C’était pas pire en fait, mais pour l’anglais à date on voyait bien que ce n’était plus Moscou. La ville semble pas mal plus wild, surtout à l’endroit où on avait été avec l’autobus 117 et l’anglais brille par son absence partout. C’est une nouvelle étape de familiarisation dans notre périple.
Ça feel différent, encore.
On est près du kremlin et de la rue principale piétonne, on se dit qu’en 10 minute max on est rendu dans un coin sympathique de la ville.
FAUX. Sur la carte on ne voit pas la dévinellation et on se sait surtout pas que certains accès sont impratiquables aux piétons. Détours, détours et côtes.
C’est la rail la plus inclinée que j’ai jamais vu mais ça parait pas trop sur la photo.
En haut c’est cute. Les commerces abondent et ça redevient familier immédiatement. On se prend des délicieuses tartes au Stolle et on part au Kremlin, gratuit celui-là.
Au niveau de la protection ils l’ont l’affaire en étant juché sur une montagne. Un Kremlin c’est une forteresse alors il faut que ce soit protégé.
Les recrues font semblant d’être sérieuses en changeant de quart.
Les vues sont magnifiques d’en haut… et c’est gratuit.
On commence rapidement à apprivoiser la ville et en plus on rencontre Tim, l’Australien de Souzdal, par hasard.
Il nous accompagne pour traverser la rue piétonne.
Au bout, il y a une station de métro et on décide d’aller prendre une station au hasard (Proletarskaya)
Ça nous emmène à un coin pas touristique du tout de la ville. Après 15 minutes de marche, on traverse un pont et on aperçoit une usine automobile géante et la station Avtozavodskaja.
Probablement la même qui a fait que le métro de Nijni Novgorod a été construit à la fin de l’ère soviétique.
…the first line was built in late Soviet times to serve the Nizhny Novgorod car plant located in Avtozavod district; then the Soviet union dissolved, and only several stations have been built since.
Sans trop le savoir on était devant ce site d’importance.
C’est laid autour. Juste comme il faut.
Autour de l’usine, des sentiers piétons mènent vers des quartiers d’habitation. Pour me mêler à la population qui se promène souvent avec une bière à la main je m’achète une bière et on s’enfonce vers les quartiers d’ouvriers.
C’est enrichissant et glauque. On croise des bonhommes fatigués et autres clichés que j’imagine très bien dans une usine de char. Autour du mini kiosque dépanneur, il y a des chaises en métal et des bières vides. Un lieu pour finir le travail.
On quitte ce district par le métro, nous laissons Tim à la station de la gare pour son train de la soirée et nous allons au terminus de métro de l’autre côté (Burevestnik)
Même genre de décor finalement.
Nous retournons autour de la rue piétonne. On emprunte une sortie différente et nous nous perdons dans le quartier.