Impression initiale : Buffalo? Ça ne me disait pas grand chose. Dans notre voyage c’était environ le point logique où s’arrêter dormir entre Chicago et Montréal et un très bon prétexte pour découvrir une autre ville américaine. J’ai même essayé de me rappeler des équipes sportives ; Bulls de Buffalo? Bills de Buffalo? Buffalo Bill? Dans la voiture sur le chemin, j’apprends que la sauce Buffalo provient fièrement de Buffalo et même qu’un restaurant est identifié comme étant l’inventeur des ailes Buffalo. Je ne peux contenir mon excitation suprême face à la ville et sa sauce. Tsé.
Est-ce que Buffalo c’est medium, hot ou piquant?
Déroulement : En arrivant à Buffalo, il était déjà dépassé minuit du jour 8. La ville était calme et inanimée vue de l’autoroute surélevée traversant autour du centre-ville. Nous prenons la sortie nous menant à notre auberge/hotel/maison privée et atterrissons dans un quartier pas trop chic. Après quelques blagues de gang de rue, nous arrivons à destination. Même en sachant que le last call à Buffalo est à 4 heures du matin, nous devions quand même considérer que c’était un lundi soir et que rien n’avait l’air invitant à l’extérieur. On se divertit dans nos chambres et on prend les informations sur la ville en vue de notre promenade du lendemain.
Notre hotel
Jour 9 ; nous sommes mardi matin et c’est le jour final
Une longue marche sur une des rues principales nous attend pour atteindre le centre ville et on y croise rapidement un resto grano/végé/familial super sympathique où on déjeune copieusement.
Nous continuons et profitons du centre ville et des attractions identifiées dans notre carte touristique.
Je prends soin de nous faire passer par le tronçon de rue identifié pour le nightlife (West Chippewa Street) pour essayer de m’imaginer la scène un samedi soir à 4h du matin à défaut de le voir un mardi avant-midi.
The area is home to high-energy dance clubs, crowded bars, trendy coffeehouses, and restaurants.
Rien n’est ouvert à ce moment.
Un charmant spectacle de jazz en pleine rue nous accueille sur la rue principale.
La main street est piétonne et le tramway la traversant est comique. Le charme d’une rue piétonne habituelle n’est par contre pas au rendez-vous car aucun commerce sur cette rue n’est particulièrement excitant. Un Tim Horton’s et quelques pharmacies ne produisent pas l’ambiance souhaitée.
Retournant vers notre hotel, on s’arrête au Anchor Bar lieu de naissance de l’aile de poulet Buffalo et on se double goinfre d’ailes par dessus un déjeuner encore en train de se faire digérer.
C’est déjà le temps de partir pour Montréal. Rock la route. On passe par les Mille-Iles, ça va être beau.
Truc le plus spécial : Ce commerce remporte la palme de truc le plus spécial à Buffalo.
Truc le plus impressionnant : Voir un plat de 50 ailes Buffalo + une grosse pizza se faire servir à une table avec 4 mini asiatiques et 1 occidental à une table à côté de nous. Non, ils n’ont pas pu finir leur repas.
Truc le plus poche : Je ne veux pas être bitch mais la ville n’est pas séduisante en général mis à part le quartier historique avec plein de jolie vieilles maisons dans lequel notre hôtel était. Le centre-ville ne respire malheureusement pas l’essor économique et/ou culturel.
An estimated 28.7% of Buffalo residents live below the poverty line; only Detroit and Cleveland have higher rates.
Le building terrifiant
Truc le plus étrange : Le seul et unique tramway passe sur la rue principale (Main street) mais comme la rue est piétonnière et que tout le monde traverse n’importe où le tramway doit rester lent au point de se faire dépasser par les vélos et/ou piétons, réduisant l’intérêt de le prendre. Un peu plus loin, il entre sous la terre pour atteindre une banlieue.
Truc le plus familier : Un last-call à 4h du matin c’est plus familier que ceux à 2h… Toute la ville donne le feeling d’être dans Hochelaga-Maisonneuve mais anglophone.
Mésaventure louche : Au Anchor Bar : attendre mon gâteau au fromage et ne pas être sûr de s’il va peser 6 livres comme c’est écrit dans le menu. Guillaume se prend un gobelet de sauce suicide pour manger avec ses ailes et il a trouvé que c’était plus doux que la sauce Buffalo standard. Erreur de la serveuse ou Guillaume est un androïde? Nous ne sauront probablement jamais la réponse.
Impression finale : Quand l’attraction la plus cool que tu fais dans une ville c’est manger des ailes de poulet c’est bizarre comme situation. Même si l’arrêt était satisfaisant et passablement comique, le seul contexte que je retournerais à Buffalo c’est de passage pour sortir un vendredi soir ou un samedi soir et pas sans habitant de Buffalo pour nous dire ce qu’il y a vraiment à découvrir dans cette ville.
Cote de visite : 5
Il parait que j’étais fatigué à mon retour.