J’avais passé une partie de ma soirée/nuit de jeudi le 9 septembre à regarder la diffusion live des festivités de la première mondiale de Fubar II dans le cadre du Midnight Madness au Toronto International Film Fest (TIFF). Toronto était en feu, la foule était en feu, un band chaotique projetait son venim musical toute la soirée dans les rues de Toronto à partir d’une scène mobile qui finissait son itinéraire devant le tapis rouge à minuit. Tout ça sans manquer l’occasion de renverser par erreur un cycliste (que j’ai vu live pendant la diffusion) et en prenant le temps de faire des autographes sur des poitrines dénudées en plein jour (que je n’ai pas vu live, malheureusement). J’étais à Montréal mais à travers les diffusions live et le feed Twitter j’ai tenté de vivre un peu le tourbillon.
Un vidéo montre l’expérience d’une manière plus précise.
http://www.youtube.com/watch?v=aahS4AsnfLE
Le lendemain, un flot constant d’articles témoignaient de la folie de cette soirée :
http://tiffmidnightmadness.blogspot.com/2010/09/best-midnight-madness-audience-ever.html
Midnight Madness audiences are known as some of the best and most enthusiastic crowds a film can have. I’ve been going to Midnight Madness for 12 years now, and I would wholeheartedly agree! But at tonight’s World Premiere of Fubar II, a sold out theatre full of metalheads and ‘hoser bitches’* put every single Midnight Madness audience that had come before it to shame.
http://twitchfilm.net/reviews/2010/09/tiff-2010-fubar-ii-review.php
http://www.cbc.ca/arts/tiff/story/2010/09/09/tiff-fubar-2.html
Un départ en pleine nuit de vendredi à samedi m’emmena à Toronto juste à temps pour voir la (deuxième) première de Fubar II samedi le 11 septembre à midi après s’être trouvé un hotel d’une manière improvisée près du Kensington Market. Une foule du midi beaucoup plus calme m’a accompagné pendant l’écoute de Fubar II et j’ai été charmé. Le film est une montagne russe d’humour, de sensibilité (dur à croire mais c’est vrai) et de rebondissements. Même si beaucoup de mon hype a été cultivé avec le temps à cause de ma proximité au projet en ayant fait des effets spéciaux sur le film je peux abonder dans le sens des critiques et affirmer que le film est une réussite à beaucoup de niveaux, incluant d’être touchant. Il est à noter que le film nous transporte notemment à Fort McMurray et qu’en cinéma autre que documentaire, je n’avais jamais vu ça. Ça vaut grandement la peine pour les horizons remplis de cheminées et d’usines mélangé à nos deux « héros » qui tentent de faire de l’argent là.
Sorti du film, un grill koréen nous recape de notre faim et j’éprouve énormément de difficulté à ne pas faire bruler le grill et à tout manger ce qu’on me donne.
Nous gagnons une course contre la montre qui nous emmène faire le tour de la microbrasserie Amsterdam près du Harbourfront. La soirée venue, nous nous arrêtons au tapis rouge de « The Town » le film écrit et réalisé par Ben Affleck. Je n’ai pas eu la chance de crier « BEEEEEEEEEEENNNNNN BEEEEEEEEEN » comme une fillette (ou Anne-Marie Losique) parce que nous étions tard.
En revenant du tapis rouge, c’est toute la rue Queen qui est barrée et une vitrine de Guess est défoncée. C’est Jules Saulnier, le lendemain, qui nous confirme que c’est une clubbeuse qui a reculé dans la vitre à partir de son espace de stationnement. Une succession de bars avec le musicien Torontois Josef Edwards occupent finalement notre soirée. Le Cameron House nous a surpris avec ton band jouant sur le comptoir et quelques danseurs improvisés dans la rue. Au Neu+ral, un Saphir torontois, la base était incroyablement forte et nous sommes tombés sur une soirée années 90 principalement peuplée de lesbiennes. On s’est dandiné un peu, on a observé les concours funky et nous sommes partis à la recherche d’un autre bar. Goooood times.
Le dimanche, grosse journée d’inauguration du Lightbox avec spectacles gratuits et cupcakes gratuits!
La rue King, barrée pour l’événement, grouillait de monde.
Vers midi et quart, pendant une pause de spectacle, j’ai pu assister de prés à la coupure du ruban/film pour le Bell Lightbox. Pas de speech, pas de cérémonie, l’édifice parlera de lui-même.
On regarde Karkwa en show et on entre finalement dans la bête
… et quelle belle bête. Un complexe beau, impressionnant et invitant sur plusieurs étages avec une salle d’exposition, un restaurant, 5 salles ultra-moderne, des salles de réunion, etc.. Une sorte de Ex-Centris, mais énorme et pas sombre. D’ailleurs, les concepteurs se sont bien rendus à Montréal pour prendre des notes sur les qualités et les défauts de l’Ex-Centris pour ensuite élaborer le Bell Lightbox.
L’exposition du Essential 100 vaut la peine ne serait-ce que pour la lentille wideshot utilisée dans 2001 A space odyssey, le Darth Vader fondu et le palmares provoquant à lui seul beaucoup de débats.
http://tiff.net/essential/about/essential100. Une expo sur Tim Burton sera en vedette dès le mois prochain.
Mon vidéo du tapis rouge de « The Town » et quelques clips du TIFF Block Party sur Youtube.
Un reporter de Radio-Canada m’a interviewé pour recueillir mes commentaires sur le building. À ma connaissance cet extrait n’a pas été utilisé dans le bulletin… peut-être parce que j’ai trop pris de temps à dire à quel point j’étais content de revoir Karkwa, haha. J’ai surtout dit que je trouvais tout ça bien impressionnant même si dans ma tête je me disais aussi que c’était bien normal qu’un festival aussi prestigieux de dotte d’un quartier général aussi prestigieux. C’est normal. À ce sujet, dans le lot d’information que j’ai lu sur le TIFF, les chroniqueurs de La Presse se démarquaient avec une couverture qui s’apparentait presque à une rubrique nécrologique du cinéma (et de tous les autres secteurs tant qu’à y être) à Montréal. Marc-André Lussier et
Nathalie Petrowski signent deux articles bien intéressants qui vont dans ce sens. À noter que Nathalie s’est fait quêter une cigarette par Dean Murdoch de Fubar lors d’un party.
Fuck, I just bummed a smoke from this hot francais chick natalie petrowvski. Marcy fuckin beaucoup!
http://twitter.com/Dean_Murdoch
Après avoir entendu Fefe Dobson lancer des cris de jouissance dans la foule pendant de longues secondes en attendant Jules, nous nous sommes rendus à un expo végé sur les quais du port. L’accueil krishna et l’abondance de kiosques de pillules nouvel-age ne nous ont pas séduit (en tout cas, vraiment pas autant que j’aime l’Expo Manger Santé). Ça manquait de vraie bouffe gratuite. Ce qu’on a eu par contre c’est 3 litres de smoothie extrèmement périssable.
Nous avons terminé la journée en repassant au tapis rouge du Roy Thompson Hall.
Quelques photos de plus après le saut.
La brasserie Steam Whistle vue du de la chambre d’hotel local de montage de Jules.
Le Bell Lightbox et son cube de sécurité.
Rue King.
Jules Saulnier, la plus grande star que j’ai vu de la fin de semaine (à part Ashlee Simpson, Jennifer Garner et Ivan Reitman)