L’autre première de film auquel j’ai assisté était Project X. Je me suis retrouvé guestlist pour la première Montréalaise jeudi dernier avec un after-party au Belmont organisé par Vice et où l’alcool, tacos et t-shirts étaient payés. Oh boy.
C’est quoi l’expression? « Bite the hand that feeds the tacos« ?
Le film lui-même c’est loin d’être un chef d’oeuvre, on le sait tout de suite à voir la bande annonce. C’est comme le « best party ever » mais dans un monde un peu trop imaginaire et/ou un monde soporifique comme dans n’importe quelle comédie d’ado manquée. En fait, le film commence un peu trop comme une comédie d’ado manquée à cause des débilités des 3 personnages principaux qui n’avaient rien pour attirer ma sympathie. Leur milieu scolaire est à gerber, leurs coups pendables et divers actes de vandalisme sont lamentables, leurs blagues sont horribles, leur traitement des filles est pitoyable et les filles sont aussi pitoyablement représentées dans le film. Banlieue américaine typique donc. Heureusement, le film se redresse et tombe dans un environnement où les hostilités juvéniles sont mises de côté pour faire place au party et un petit côté trash + peace & love que je digère énormément mieux. C’est dire qu’entre pleins de séquences de party et de filles nues dans la piscine, je me suis mis à aimer un peu plus les personnages parce que c’est là qu’ils se mettent à vivre des choses intenses et unis au lieu de contre tout le monde. À la fin ça vire presque en Cloverfield avec explosions, flammes, gens qui courent en panique dans tous les sens et l’anti-émeute qui débarque… La review de Capone sur aintitcool news est super comique.
This will be short. I fucking loathed this movie
C’est pas mon avis mais faut jamais chercher qui a installé le booth du DJ et l’étonnant kit de lumière, ni la raison des 10 chars remplis de gens qui arrivent tous en même temps, ni pourquoi il saute avec la caméra du toit, ni pourquoi ils voient l’intérêt de se mettre à dos leur seul pusher, ni pourquoi une centaine d’ados sur la E ça se passe pas toujours aussi bien, ni pourquoi on est en train de regarder un film de party et pas être dans un party à la place.
Personnellement je suis plus impressionné (et encore plus exaspéré) par « Frat House« , un docu fait pour HBO en 1998 par Todd Phillips, le producteur de Hangover et Project X, et jamais présenté dans lequel il se fait initier par un frat house. C’est 60 minutes de conneries qui forment une meilleure étude sociale sur le désir de ne pas se sentir rejeté. Project X c’est Frat House, mais passé dans un mixer Hollywood.