On me décrivait Moscou comme un gros monstre qui t’avale. Je m’attendais donc à ça et j’ai été agréablement surpris de découvrir que la grille de la ville est facile à comprendre et nous nous sommes pas tellement perdu. Celà dit, pour tout visiter, ça prend énormément de temps et chaque journée de marche équivaut au max à une petite partie de la pointe de tarte de la ville. C’est encore une fois une question de boulevard infiniment grands.
Parcourir un coin de rue c’est parfois tellement long. Ça part du centre avec le Kremlin et la place Rouge et la ville s’étend loin en passant par des rings, des anneaux, délimitant la distance du centre. Bref, tu peux explorer tout le ring du centre en une semaine mais t’aura pas vu grand chose dans le deuxième ring. Sur une carte c’est super clair.
C’est la fête de Moscow dès notre arrivée. Les parcs de la ville grouillent d’activité et on y participe. Ça a des airs de fête de quartier dans chaque parc qu’on croise.
On entend de la chanson traditionnelle, on voit des petites filles faire des chansons intenses russes.
Traditionnel.
On voit une dame avec sa chaise de parterre s’insurger contre un discours qui nous semble nationaliste. Petite dame outrée qui se lève et qui crie vers la scène en cherchant l’approbation de gens dans la foule. On voit toutes sortes d’affaires mais c’est hautement familial et gentil comme festivité… il faut dire qu’il y a autant de détecteurs de métaux que de policiers, donc beaucoup. C’est pas comme la St-Jean mettons. On se déplace vers d’autres parcs et d’autres scènes mais comme la côte de la rue Tsverskaya nous emmène naturellement vers la place rouge, c’est là qu’on va.
Une autre scène au hasard.
Près de la place Rouge, passer à travers le party c’est traverser ce qui nous semble une incongruité de contrôles et de checkpoints.
Une scène avec un DJ, une scène avec un autre groupe. Tout le monde semble aller dans tous les sens et personne ne semble s’être immobilisé pour quelque chose de particulier.
En fait, rien n’est d’un intéret particulier et déambuler dans tous les sens reste la meilleure option.
On entre dans le centre commercial Gum qui est comme une version historique triplée du centre Eaton.
On mange au Stolovaya No.1. Les stolovayas en général, des cafétérias à la façon russe, sont géniales et c’est l’endroit idéal pour juste pointer la bouffe que tu veux pour un prix modique au lieu de ne pas être capable de lire dans un menu russe sans image.
Mais sérieux, c’est surtout parce que c’est bon et c’est cheap.
Vers 9h45, on voit qu’un bon groupe de gens se sont immobilisés devant la place rouge fermée pour un gros spectacle militaire qui s’étendait du 1er septembre au 8 septembre.
Les gens regardent vers le ciel et on se dit qu’un feu d’artifice pourrait donc être lancé dans le ciel d’une minute à l’autre.
Ça fait que de minutes en minutes, on a attendu 45 minutes pour 10 minutes de feux d’artifices moyens (selon le standard Montréalais d’avoir 30 minutes de feux épiques dans le ciel 2 fois par semaine l’été.
Après on se sauve et on cherche le party. Plus de photos suivent.