Film, Job

Interfilm! et Eject XV

Sinusoïde passe demain soir au 28ième Festival Interfilm de Berlin.

If you still don’t know about it, get ready for an unforgettable event: eject, the exhilerating (and deafening) interfilm audience award.
We’re looking for the weirdest film of the year. Although it won’t be easy for the audience to decide on a winner, it will definitely be an absolute blast!

http://www.interfilm.de/en/festival2012/programme/eject.html

Je suis placé dans ce qui m’apparaît comme étant être une fichue de belle programmation avec une animation tout aussi disjonctée.



(Photos gracieuseté du festival et de Kisorsy)

Ça a l’air fou raide.
16.11.2012, 23:00 h, Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz

Voyage

Berlin, jour de l’an

31 décembre

Dès 17h des feux d’artifices éclatent à intervalles régulières partout dans la ville. Ça sent le jour de l’an. Tout le monde achète des feux d’artifices et les fait exploser n’importe où et j’avais moi même fait ma provision d’un seul feu d’artifice à l’effet inconnu sauf que je n’avais même pas de feu. Nous sortons à la station Tiergarden à l’entrée du parc à 3.7 kilomètres des portes de Brandenburger, lieu principal des festivités. Nous rejoignons une sympathique famille pour faire exploser mon feu d’artifice et nous nous lançons à travers la foule.


On peut apercevoir une grande roue au loin. Les portes de Brandenburger sont encore invisibles au fond.


Derrière nous on peut déjà voir la colonne de la Victoire s’éloigner. La musique des diverses scènes et kiosques s’empile dans nos oreilles.


On se tient au chaud avec du Baileys chaud, du Glühwein, des mojitos chaud, de la limonade chaude à la vodka, du jagermeister-thé et nombreuses belles trouvailles tout le long du périple. Pourquoi ça n’existe pas vraiment dans notre coin?


On s’approche. Les dancefloors sous des tentes se multiplient.


On se paye un trip de Jetforce sur un fond de hard-techno.

Les portes de Brandenburger sont visibles, 1h15 après notre entrée sur le site.

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Voyage

Berlin jour 6 (jour)

31 décembre

Nous sommes au musée DDR qui archive le mode de vie socialiste et le fonctionnement de la Deutsche Demokratische Republik. D’être à Berlin il faut absolument faire ce musée qui se veut le plus interactif possible. Parlant d’interactivité, un visiteur a fait caler une Trabant et j’ai jamais réussi à la faire repartir.

Il y a quelque chose de saisissant avec la notion d’attendre une bonne partie de sa vie pour avoir une Trabant et ensuite apprendre par coeur son fonctionnement par nécessité de la réparer sans cesse et par certitude de ne jamais avoir un autre véhicule que celui là. L’amour/haine pour le char doit être grand.

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Voyage

Berlin jour 5

Parce que yé temps que ça finisse ce sprint là de voyage (non, jamais!).

30 décembre, avant-midi.


Mon frigo de fenêtre a été trop froid pour une bière aux bananes. En l’ouvrant elle a giclé sur le mur à côté de la poubelle. Ça sentait la banane.


On s’égare volontairement.


Les portes de Brandenburger de face, loin de se douter que les festivités de la St-Sylvestre prendraient place de l’autre côté… sur 2.5 kilomètres. Énormément d’histoire pour ces portes. Du Glühwein nous attendait encore de l’autre côté en se dirigeant vers le Reichstag.

Le Reichstag, édifice du gouvernement remis à neuf en 1999 de sa destruction pendant la deuxième guerre mondiale. Le dôme du milieu semble vraiment impressionnant. Le film trippant « Berlin Babylon » (lien vers intro) montre entre autre les efforts de reconstruction du Reichstag ainsi que son inauguration. En fait Berlin Babylon (lien vers clip) montre Berlin dans sa refonte la plus impressionnante. Les panoramas sont remplis de grues, de chantiers et de renouveau. La poésie de l’image est forte et la musique de Einstürzende Neubauten l’est tout aussi.

Après la chute du mur l’effort était vraiment de transformer Berlin en cité cohérente et moderne. En 2010 j’imagine qu’on peut apprécier beaucoup de résultats.


Nouvelle station chic sur la nouvelle ligne U55, utilisée dans Equilibrium avant d’être terminée. En passant même si Aeon Flux c’était un mauvais film, les lieux dans le même genre choisis à Berlin sont pas mal spéciaux.


Encore du neuf (Bundestag)

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Voyage

Berlin jour 4

29 décembre. Avant-midi.


Ça réveille un peu partout.

On grimpe la tour de la télévision (Fernsehturm).

L’agent de sécurité m’interdit de monter avec mes bouteilles de jus, c’est une bonne chose parce que j’avais aussi un feu d’artifice sur moi (hey, la St-Sylvestre s’en venait!).


La visibilité était assez nulle merci. En fait même les autres jours la visibilité n’aurait pas vraiment été mieux.

On se rend aux vestiges du mur de Berlin. N’importe qui peut les voir sur Google maps, supposant que vous avez la patience de faire 1-2km en cliquant sur les flèches du street view.


Trop facile.



Iphy et son étampe de douane du poste du east side.

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Voyage

Berlin jour 3

Le 28 décembre vient de débuter, il est 1hAM après un powernap de 2h.

On part au Watergate.

Le kit d’éclairage est hallucinant. Ça me rappelait énormément ce clip de Modeselektor (deuxième partie) et en le regardant de nouveau ça vient de confirmer que c’est vraiment le Watergate le lieu de tournage (le générique le mentionne). Le club tient sur 2 grandes étages qui ont toutes les deux une magnifique vue sur le canal. L’édifice est lui-même sur le bord de l’eau et il semblerait que l’été ils font des projections sur le magnifique pont adjacent au club. À 6h du matin on quitte, ils ont baissé les toiles pour nous éviter le levé du soleil. Le club reste ouvert est la foule est encore au rendez-vous jusqu’à plus que 8hAM. Toujours pas d’arrêt du service des bars non plus.

Une pause pipi nous emmène jusqu’au terrain du Suicide Circus, un autre gros club mais à ce moment là fermé. Encore un club installé dans une grosse centrale électrique/usine/centre de traitement des eaux/bunker/machin désaffecté. C’est aussi le cas du Tresor, du Maria (vidéo tirée du film Berlin Calling que j’ai écouté hier avec Iphy) et du Berghain (épique, photographie strictement interdite à l’intérieur du club ; expulsion immédiate).


Les trains prennent leur temps. 6h30AM.


Cette grand-mère nue te souhaite la bienvenue en Pologne. 8hAM.


Un gros Goomba. 8h15AM.


Notre hotel et son environnement. 8h30AM.

On part déjeuner et on se claque les 3 derniers musées qui ouvrent à 10hAM. Pas de powernap donc j’anticipe me brûler sérieusement de fatigue dans les musées.

Bon ça a l’air gros.

« Tabarnak! On va passer la journée juste sur lui »

C’est en effet à coup de reconstruction à partir des morceaux originaux de l’Autel de Pergame, de la porte du marché de Milet, du palais de Mshatta et de la porte d’Ishtar que le musée m’a jeté sur le cul.



Photos tirées du Wiki parce que je ne voulais toujours pas traîner d’appareil à l’intérieur.

Après un arrêt dîner, il y avait encore le Bode Museum.

Un peu moins gros mais plus labyrinthe.

Nous avons terminé avec le Alte Nationalgalerie qui, heureusement pour ma patience complètement drainée, ne contenait que des peintures que je pouvais m’offrir le luxe de passer rapidement sans regret.

6hPM à minuit. On dort!

Le 29 décembre débute. Il est passé minuit. Le Bang Bang club (ou Levee avec son nouveau nom) nous invite à découvrir un band d’électro et un duo de DJ. Le club est en dessous d’une rame de train.

J’avoue que juste ce lieu torche. Surtout quand on entend la musique passer à travers les murs des environs et résonner dans le tunnel. On découvre le concept de dépôt pour les bières à Berlin. Sûrement équeurés de voir de la destruction des bouteilles, ils te donnent un jeton avec ta bière et tu dois laisser un dépôt de 1 Euro par bière question de bien la ramener en un seul morceau. Ils ont fait beaucoup d’argent de dépôt avec nous qui laissons habituellement nos bières à l’endroit plat le plus près. Quelle couillerie.

On se laisse hypnotiser par les lasers qui overdosent dans nos rétines partout dans la salle et le premier groupe part son set à 2h du matin (d’où l’idée de ne pas aller veiller avant 1h du matin). Malheureusement pour nos gueules de touristes, le groupe Cindy Ciser chante en anglais et le dépaysement est minimal ; c’est un bon groupe mais ordinaire. L’ambiance est quand même très bonne, c’est pas un problème. Je suis totalement confus par le serveur qui me répète le mot « Bier » quand je lui demande les marques de bière qu’il a. En effet, il avait une bière louche sans nom qui s’appelait « Bier ».

Le duo de DJ Noisy Rabbits (plein de mixtapes sur leur page) fait son entrée tout de suite après et OMG!!!! DÉFONCE TOTALE! Musique excellente et ingénieuse. Fait comique à noter, ils ont fait jouer le remix le plus violent que j’ai jamais entendu de « Satisfaction » de Benny Benassi. On doit se forcer pour sortir mais notre horaire ne se termine pas là. On prend un tram pour se rendre au Icon, caché dans un bloc qui semble résidentiel et mort.

Le plus comique avec le Icon c’était l’absence de musique à l’extérieur. Plus on avancerait dans les souterrains et plus on passait de grosses portes, plus le beat sortait et que la déco impressionnait. Arrivé dans la grotte principale c’était plutôt incroyable que ce club existait à cet endroit et que ça soit aussi beau. J’ai parlé 30 minutes avec un hacker qui était à Berlin pour une convention de hacking. Inutile de dire que le sujet chaud pour nous c’était Wikileaks.

6h30AM on sort de la voute et se dirige vers la sieste.

Voyage

Berlin jour 2

Considérant le décalage horaire et le fait que les nightclubs accueillent majoritairement leur clientèle entre 2h du matin et 6h du matin j’ai bien du plaisir à faire la rétrospective de notre voyage et me rendre compte que nos journées n’avaient absolument pas la définition de « journée » en tant que tel… mais mettons que c’est jour 2.

Berlin, 27 décembre, 2h du matin. Dans la thématique d’une soirée de Noël au mythique Kitkatclub (lien NSFW!) nous sommes des hybrides de père-noel cuiré/industriel (mon objectif pas très réussi) et de féé de noel fétiche avec guirlande. Les légendes urbaines parlaient d’une doorgirl qui sélectionnait arbitrairement qui entre au club par les costumes et l’attitude question d’optimiser le potentiel du party chaque nuit. Rendu là ce fut très (trop) facile sans ce processus de sélection et nous étions presque les plus motivés en terme d’habillement farfelu. Je laisse quelques accessoires inutiles au vestiaire et on entre dans ce temple du vice et de la musique techno avec pas grand autre but que de danser.

Gruppentherapie x-mas dekadance.
Line up: Esbee (Nutty Jam Rec.), Der Freak (KitKatClub), S-TEE (Gruppentherapie), B_Nito (Funkwürfel)

La musique est complètement hallucinante et la déco met l’emphase sur les peintures cyber-érotiques qui deviennent fluorescentes sous les blacklights. En fait tout est fluo, mais réussi. Vers 5h du matin un couple se met à baiser sur un lit dans le club. Ça n’impressionne pas grand monde sauf pour un dude creepy avec une main dans son pantalon les regardant. Même lui n’étonne pas grand monde en fait parce qu’il fait clairement partie d’une équilibre spontanée d’exhibitionniste+voyeur. On part vers 6h30AM, l’alcool est toujours librement vendue. L’after-party commençait à… 8hAM.

Sieste.

10hAM.
Avec la carte Berlin WelcomeCard nous avions le transport inclus partout dans la ville et 5 musées sur l’île des musées. Aucune minute à perdre (même si nous prenons le temps de marcher jusqu’à nos musées de notre hotel).



Un cinéma + café dans des ruelles.


Dans le Hackesche Höfe. Plein de petites boutiques dans des recoins de ruelles.


Les bars sympa en dessous des rails de train me rappellent le Japon.

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Voyage

Berlin jour 1

Berlin, midi le 26 décembre.

C’est la carte de transport en commun qui nous réserve l’accueil le plus spécial. À noter que le système est assez bien fait pour ne pas causer de confusion. Pas de trains express mal identifiés parmi les normaux ou de transferts obscurs.

Premier arrêt : Circus Hostel avec sa déco spéciale et colorée, un hall accueillant et une jolie chambre avec de grandes fenêtres.

Sans tarder nous nous lançons vers le nord vers quelques marchés où nous déambulons près des églises et dans les parcs.


La ville nous semblait dans un état de paralysie assumée avec son déneigement environ inexistant. C’était en ligne avec ce que nous avions vu aux nouvelles à propos des grandes tempêtes de neige Européennes des journées précédentes comme avec ce topo délicieusement exagéré sur le Québec.


Zionskirche Berlin-Mitte.


Et la glissoire de 2-3 étages.

Nous tombons dans un marché aux puces extérieur, Mauerpark Markt, où kiosques délabrés et autres trouvailles vintage s’enchaînent aussi rapidement que le froid nous gagne malgré notre habillement Canadien.

On se laisse immédiatement séduire par ce recoin avec du Glühwein, on accepte volontiers l’extra rhum offert.

Au delà des murs de ce marché, nous trouvons un stade (Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark) et une pente qui sert de glissade commune.


J’imaginais soudainement tout le béton blanc du stade olympique de Montréal graffé comme ça.

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