Film

Poutiner c’est la patente de mon année

Iphy, ma blonde, a toujours voulu voyager et travailler ailleurs. Le lieu n’était pas super important, c’était surtout l’action découvrir autre chose et pas simplement pour 2 semaines. J’étais très heureux à Ubisoft en 2012-2013 mais malgré tout j’ai finalement accepté la proposition de Iphy de se lancer à l’aventure. En plus de laisser ma trace dans le jeu Watch_Dogs et de travailler sur la promo de plusieurs autres jeux, j’étais directeur des soirées mensuelles à Kino et donc pour moi le voyage se devait d’avoir un volet professionnel. Oui, partir en voyage longtemps c’est un rêve valide en soit pour beaucoup de gens mais j’avais besoin d’un projet en route pour me garder occupé au niveau des arts et vidéo, pas simplement devenir backpacker jusqu’à ce qu’on aille plus un sou. C’est là qu’à bourgeonné la série Poutiner; j’allais faire des poutines sur le chemin avec des ingrédients locaux autant que possible et même si je ne savais pas si ça a allait fonctionner ou si c’était pour être présentable ça me suffisait comme concept.

Fast-forward en 2014 et notre périple nous immobilise en Australie. C’est le temps de trouver des vrais emplois, logement et tout le reste. À ce moment là je suis assis sur 20 épisodes de poutiner et 3 courts-métrages tournés en chemin mais j’ai bien d’autres priorités. Une ressemblance de vie normale reprend mais l’Australie n’attend que d’être visitée à travers notre travail à temps plein.

Fast-forward en 2015: nos employeurs nous aiment et nous nous faisons commanditer pour des visas de travail de 4 ans. L’aventure continue mais j’ai aucun temps à l’horizon pour m’occuper de Poutiner même si en juillet je réussis à créer l’ouverture avec une friteuse. J’ai des nouveaux projets qui s’ajoutent dans la pile. En 2016 lors d’un voyage à Sydney on réussit à tourner un nouvel épisode Australien.

Fast-forward en 2020: Poutiner attend encore patiemment. Je sais que je suis assis sur du bon matériel mais la vie s’est mise dans le chemin et je sais aussi l’effort colossal requis pour faire le montage des 21 épisodes. J’attendais le bon moment pour commencer et espérer terminer sans interruptions. Le « bon » moment est arrivé sous la forme de Covid. Grosse merde partout au monde, grosse interruption de toutes mes activités sociales et voyages… mais une opportunité de travailler sur mes vieux dossiers en isolation. Quand la vie vous donne des patates, faites de la poutine. ou Quand t’es né pour une ptite patate…

Poutiner.com

Disponible bientôt et j’aurai plus à raconter ici.

N'importe quoi

J’ai mangé un double down

Bon! Depuis que cet infâme sandwich est sorti aux États-Unis et que j’ai lu un paquet d’articles dénonçant l’état du fast food américain avec une nouvelle course des franchises à produire le plus gros ou plus dégeux sandwich j’ai sordidement eu envie de l’essayer pour le gag. Il y a 2 heures, ça s’est fait.


« Glararrrrrgg »


Vous remarquerez l’enfant à gauche de la photo en train de faire un infarctus.

C’est exactement ce dont je m’attendais ; deux gros morceaux de poulet frit graisseux et bourrants. Du reste, le fromage au milieu gâche tout comme c’est un fromage synthétique qui goûte beaucoup trop chimique. La sauce n’était pas tout à fait à mon goût mais au moins le poulet était bon. J’ai aussi réalisé que le sandwich se faisait retirer du Canada la journée après mon essai.

N'importe quoi

J’ai mangé un MBRGR

M:BRGR c’est le nom du restaurant et on s’est improvisé une visite de soirée hier juste avant d’aller au Benelux pour la soirée des Grands Crûs.

Vous pardonnerez les photos de qualité cellulaire mais celui à gauche c’est une sélection de Iphy avec boeuf AAA, tomate, cornichon, oignons frits, asperges, fromage brie, portobello grillé, relish de concombre et mangue, mayonnaise au raifort et le tout enrobé de laitue au lieu du pain (environ 22$). Le mien c’était boeuf AAA, bacon fumé au bois de pommier, tomate, cornichon, sauce BBQ, oignons frits, cheddar, monterey jack et sûrement d’autres trucs que j’oublie (16.50$ frites incluses).

Voyage

Mirador, mais pas la série

On a essayé un petit resto bien spécial à Notre Dame de Montauban.

– Belle expérience de manger des fleurs en entrée et en avoir à manger avec le reste.
– Toute la famille est réunie pour cuisiner ensemble tout près d’où on mange.
– Toutes les crudités viennent du jardin en bas du resto et dans la table d’hôte ça en fait pas mal.
– Le chef vient prendre un verre avec toi quand il a un petit temps libre (et continue à boire toute la soirée je pense)
– Le resto est super sympathique et sur le bord de l’eau.

Page Facebook avec des meilleures photos

Sorties et bière

Je n’aime pas Laval et Laval ne m’aime pas.

Ce n’est pas tant que j’aime devenir un cliché Montréalais qui n’aime pas Laval parce que c’est comique ou par réaction simple contre le symbole de la banlieue mais à chaque fois que je vais à Laval quelque chose devient bizarre et déplaisant. On peut dire que j’aime entretenir une relation malsaine avec Laval et que c’est probablement Laval qui ne m’aime pas et pas l’inverse. Juste pour vous dire, de notre road-trip aux États-Unis sans GPS à travers une dizaine de villes, le seul endroit où on s’est perdu c’est Laval pour aller chercher Valérie avant le vrai départ.

Avec un horaire commençant par les fêtes gourmandes au Centropolis Laval et la suite à Pierrefonds pour Celtfest je pensais avoir une excellente journée en perspective.

Les fêtes gourmandes

Après une crème glacée à l’étonnante Crèmerie Pineault (pas de sarcasme ici) on se lance en direction du Centropolis sans esquiver les 30 lumières désynchronisées du laid boulevard Le Corbusier. Enfin arrivé au site des Fêtes gourmandes, le guichet automatique de l’entrée est vide et nous n’avons pas assez d’argent sur nous pour régler l’entrée de 8$ qui ne donne qu’accès au site. Plusieurs personnes sont dans la même situation et nous nous disperçons tels des zombies désorientés. Le guichet du Cineplex Colossus Laval étant fermé aussi c’est après une longue marche qu’on trouve un guichet. On en profite pour entrer à Sky Venture. Amusant.

On paye le 8$ pour notre accès à ce site enchanteur sur… le bord d’un autoroute, à côté d’un quartier commercial qui est l’apothéose de l’impersonnel et du stérile, dans un stationnement sur du gravier qui se transforme en brouillard de suine dès qu’on y pose les pieds. Je suis déjà conquis.

Comme je meurs de faim on en profite pour acheter saucisson minuscule au phoque mais comme ça revient à 2$ la bouchée, tout comme le crocodile, le serpent, le kangourou et autres viandes en trop petite portion pour mon appétit et déjà goûtés aux mêmes kiosques dans d’autres festivals, je me rabas finalement sur la sélection de bière au volet du Festival des Bières du Monde.

Une publicité massive, dotée d’un budget de plus de 350 000$, est mise en place pour positionner le Festival des Bières du Monde de Laval comme un événement touristique international.

Alchimiste, Brouhaha, Brasseurs de Mtl, AMB, les 3 Brasseurs, Saint-Arnould… d’excellente bières, certes, mais une mince sélection comparé à ce qu’on est habitué avec un certain autre festival, poussière, coût d’entrée et autoroute en moins. On ne peut pas dire que les bières importées vendues à la SAQ sont des produits uniques non plus surtout quand elles sont vendue au triple du prix de la SAQ en équivalence de billets. La formule du verre à bière promo à 8$ et des billets de consommation est la même qu’au Mondial de la bière, sauf que les billets étaient à 1.25$ au lieu de 1$ et le verre est vraiment moins beau. Ça change la manière de calculer quand vient le temps d’essayer des bières à 5-7 billets. Mon kiosque préféré pour ce festival : Saint-Arnould avec sa bière au rhum et son édition limitée de Lime-Mortel toutes à 3 coupons. AMB laissait aussi partir ses bonnes bières Premium comme la Champenoise à 3 coupons au lieu de 5 au Mondial de la bière.

La grosse exclusivité de cette édition c’était Dinner in the sky. Pour plus de 250 dollars, tu peux diner dans les airs pour apprécier une magnifique vue donnant sur :
– L’autoroute 15.
– L’échangeur de l’autoroute vers la 148.
– Le stationnement gigantesque du cinéma.
– La grue qui te lève.
– La soucoupe du Colosuce.
– La poussière que les gens produisent au sol.
– L’autoroute 15. Encore.

Pour vous donner une idée Dominic Arpin a une capsule sur son expérience de « Dinner in the sky » sur son blog. Le plus drôle c’est son vertige mais fuck that parce qu’ON PEUT APERÇEVOIR L’AUTOROUTE 15!!! IN-CRO-A-Y-A-BLELB.

Celtfest

La première édition de Celtfest était très (très) calme. Nous sommes arrivés en fin de journée donc nous avons malheureusement pris la décision de ne pas entrer sur le site alors qu’on pouvait voir le spectacle et l’ambiance (ou le manque de) plus loin assis dans un skate park pour quelques minutes. Pas de gars en kilt trop saoul, pas foule dansante. Petit rassemblement sympatique et bonne musique.

15 minutes s’écoulent et notre faim monstre nous convaint d’aller au Taco Bell / PFK pour rire. J’ai pris ce truc.

BOX MASTER!

En passant, conseillez moi donc des bons spots à Laval question que je mette fin à ma « curse ».

N'importe quoi

J’ai des champignons

portobello
Nouveau trip du moment : revenir de veiller et me faire des hamburgers au portobello.

Prendre le champignon et le déposer au complet dans une poêle beurrée. Patienter 10 minutes jusqu’à ce qu’il soit mou et le placer entre deux pains hamburger avec tous les assaisonnements d’un hamburger. C’est tout.