Film, Sorties et bière

Tour du chapeau Fantasia

Quand Isabelle Gauvreau, programmatrice du Fantastique weekend du court métrage québécois, m’a écrit un bref courriel qui ne contenait que la phrase suivante « Un tour du chapeau ! » j’ai rapidement compris que mes 3 films soumis avaient été acceptés.

Invasion de domicile
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=532
Vendredi 5 août 2011 • 19h00 • Théâtre Hall

Viandage
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=574
Vendredi 5 août 2011 • 21h10 • Théâtre Hall

L’attraction des masses
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=544
Dimanche 7 août 2011 • 13h00 • Théâtre Hall

L’entrée pour les 3 projections est gratuite, tout comme les autres projections québécoises de la fin de semaine.

Demain c’est le party d’ouverture (gratos) de Fantasia au Club 1234 et la soirée a l’air bien remplie. Comme pour la soirée de lancement du programme de vendredi dernier pour l’écoute d’une centaine de bande annonces, j’y serai !

Société

Nouveau Cinéma et docus épeurants

http://www.nouveaucinema.ca/

L’horaire est sortie depuis la semaine dernière et j’ai pu faire ma petite sélection.

Confessions
Je vais être le 1000ième à dire que ça a une bonne petite impression de Battle Royale. C’est dimanche 17 octobre 22h00 à l’Impérial.
Bande annonce bonjour.

Enter the void
Le délire hallucinatoire de Gaspar Noé peut enfin être vu à Montréal le lundi 18 octobre à 12h30 au Quartier Latin (une représentation le 16 octobre à 21h45 est aussi disponible mais pas pour moi).
Bande annonce bonsoir.

La prévente de billets débute ce samedi et le guide PDF est ici. Désolé pour le hotlink.

Scientists under attack m’intéressait aussi considérant que c’est le domaine à Iphy et que Monsanto est toujours aussi détestable mais je vais assurément être en fin de Kabaret Kino donc complètement submergé par le travail de dernière minute. Les bandes annonces ne sont pas rassurantes en tout cas.

Scientists under attack :
http://www.youtube.com/watch?v=QT1Hv1Eo7e4
http://www.youtube.com/watch?v=Gn52lEAmhFI
Vendredi le 22 octobre 15h au Festival du nouveau cinéma.

Dans le registre des documentaires épeurants il y a aussi ces films récents :

Gasland :
http://www.youtube.com/watch?v=TwT_H9XDYQQ
Juste à point si on considère qu’au Québec on en parle davantage depuis l’été.

Inside job :
http://www.youtube.com/watch?v=X2DRm5ES-uA
Un des films au TIFF que j’aurais été voir. Sortie limitée en Amérique dès vendredi.

Parlant de films, Spasm dévoile sa programmation mercredi à 17h30 au Katacombes. Très excitant (même si je n’en fait pas partie cette année, snif)
Détails sur Faceboute

Job

Fubar 2 sort aujourd’hui

En revenant de la première Montréalaise de Fubar 2 lundi dernier habillé en head-banger avec la gang des effets spéciaux d’Atelier V, Iphy m’a demandé si j’avais pris des photos de mon excurtion avec mon mullet fantastique. Réalisant que je n’avais pas de souvenir photo de ce look, je me suis fait un eviction party de 20 secondes en solo, dans mon salon.

Tout ça pour dire que le film joue au Québec à Montréal seulement au cinéma Paramount Banque Scotia à 12:50, 15:40, 19:30, 22:00. Mardi le 5 octobre on se fait une soirée Fubar avec Fubar 1 (DVD) & 2 (cinéma à 22h).

Je vous laisse sur un rap de Noel de Tron, la bête de party.
http://www.youtube.com/user/fubarpart2#p/u/4/oCQqpOUNwN0
et l’annonce télé.

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Société

A – bordel de – Serbian Film

Le prix du public est sorti sur le site de Fantasia quelque part il y a deux semaines.

Fantasia 2010. Prix du public.
Meilleur film européen, nord-américain ou sud-américain
Gold – A Serbian Film (Serbie/Serbia)

Page sur le site du festival Fantasia

Nous tenons à vous avertir : voici l’un des films les plus perturbants que vous verrez dans votre vie. Cet avertissement est sérieux. Ce film vous niquera les sens, violera votre âme. Vous êtes prévenus.

Après une dizaine d’avertissements dans le même genre provenant de critiques qui ont vu le film à South-By-Southwest c’est donc grandement préparés que plusieurs Montréalais, incluant moi, ont pu affronter le film à Fantasia. Inutile de dire que cette préparation, additionnée à la lecture d’éléments des scènes les plus horrifiantes pour mieux savoir dans quel sorte de bad-trip on se lance, n’est pas assez pour rendre l’expérience tolérable et ce même pour les plus endurcis de films comme Hostel et tous les films du genre. En se faisant raconter des passages du film, ce qui pourrait arriver c’est que quelqu’un pourrait immédiatement se dire que ce n’est pas un film pour lui et il aurait probablement raison. Pour moi qui n’est pas spécialement un fan de films d’horreur et encore moins de films de torture, comme Hostel et Hostel 2 que je me suis fait un plaisir de ne PAS regarder, tout en étant très capable de tolérer les pires scènes de sang, c’est surtout le côté novateur de Serbian Film qui m’intéressait.

Harry, de aintitcoolnews.com

SERBIAN FILM is a brilliant movie. The very best film that I saw at SXSW 2010.

Il s’est aussi fait traiter de tous les noms dans les commentaires du bas de la page pour avoir aimé le film.

Quand je repense à ce que j’ai vu avec ce film je suis encore sous le choc. Ce n’est pas simplement ce que l’on y voit est si répulsif que j’aurais de la difficulté à décrire quelques scènes ici mais c’est surtout que le film nous fait d’abord lentement entrer dans son univers à travers des personnages spéciaux mais crédibles et attachants pour ensuite nous transporter rapidement en enfer avec eux. Et en enfer ça dégringole toujours plus loin même au moment qu’on pense que ça ne peux pas pire aller. Je n’ai pas de meilleur mot ou de meilleure notion que l’enfer pour décrire ce qu’on vit dans la deuxième moitié du film quand Milos l’ancien acteur porno accepte finalement un dernier contrat dans le film pornographique au scénario secret. On part dans tout ce qu’il a de plus sombre et tordu de l’humanité où la mort serait de loin mieux pour plusieurs personnages. Sans révéler de punch, on assiste surtout à une inoublablement triste destruction d’un noyau familial que le réalisateur prend bien soin de nous présenter au début. L’auteur du film justifie cette surdose de sexe+violence inouie en nous parlant du baggage historique de la Serbie. En résumé et adapté avec mes mots de plusieurs articles et des deux longues entrevues qu’il a accordé pour Tears for sale et A Serbian film :

– Quand tu nais en Serbie, le système te fourre dès la naissance et tu deviens toi même un fourreur, donc t’es fourré pour la vie. Le film c’est pas mal l’incarnation de ça… mais pas au sens figuré malheureusement.
– Quand t’es un peuple constamment en guerre, c’est des cicatrices qui restent et le passé prend une telle importance que tu passes ta vie à respecter l’héritage des anciens sans pouvoir t’en sortir. Idem pour le fait que t’es toujours en train de te préparer pour la prochaine guerre même en temps de paix.
– Les sacres serbes sont originaux, immondes mais ont un petit quelque chose de poétique.
Serem ti na dedu na samrti! I shit on your grandpa while he’s dying!. On s’entend tu pour dire que c’est un sacre méchant et drôle mais, dans ma tête d’occidental qui n’a heureusement jamais vu la guerre, c’est pas le genre de chose qui arrive dans la vie. A Serbian Film, sans reproduire cet exemple précis, accomplit plusieurs de ces sacres qui sont immondes mais comme c’est réel c’est pas mal moins comique.
– Le gouvernement ne subventionne que la culture qui entretient le misérabilisme et donc qui rappelle la guerre, les disparus, l’héritage et couperait les ailes de ceux qui veulent faire évoluer la Serbie culturellement.
– C’est ancré dans l’imaginaire que dans la vie il n’y a que 1. Les victimes 2. Ceux qui profitent des victimes et qui aiment ça.


L’image la plus gentille que j’ai pu trouver.

Même si certains bloggueurs trouvent que ce sont de fausses excuses pour repousser les limites du mauvais goût et qu’à la limite je suis d’accord, je suis forcé de constater que dans les meurs il y a réellement une différence. L’auteur parle donc que son film est un vrai film de guerre et il a raison dans le sens où les atrocités qu’on peut y voir ne sont pas si irréalistes quand on considère l’histoire des guerres et les pires histoires actuelles de génocide, du Rwanda, la Bosnie, les viols chez Halliburton en Iraq, les Haïtiennes mineures qui se prostituent pour des coupons de nourriture après le tremblement de terre, Guantanamo, tout ce qu’on sait déjà, tout ce qu’on ne sait pas encore, tout ce qu’il reste encore. Pour autant qu’un film comme Saving private Ryan nous approche de la mort en nous plaçant près des personnages dans des champs de bataille on a pas le choix de voir la guerre comme un drame humain qui est un mouvement de masse et dans lequel tout le monde est pris à ce moment là dans le temps. Dans A Serbian Film c’est pas le feeling qui en ressort, c’est vraiment comme la pourriture de l’humanité en film, version intime et sans raison autre que le divertissement de certains personnages du film. Une grosse giclée d’acide au visage qui nous dit que ces choses existent probablement. C’est le film qui rappelle la vraie signification du mot horreur.

Fucked for life. … et même après.

Je parle avec passion ici du film et de son potentiel sens mais je n’ai aucune intention de terminer cette évacuation d’idées par une recommandation du film. D’avoir un bouton rewind dans ma tête je ne sais pas trop ce que je ferais. Du même coup, si quelqu’un écoute le film et le prend au premier degré, TANT MIEUX, il va juste mieux dormir pour une semaine.

Sur une note plus drôle (??). Des sacres serbes!!!
NSFW? Language vulgaire disons.

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N'importe quoi

Ennui Mortal

C’est, semble-t-il, la démo d’un réalisateur pour un éventuel film de Mortal Kombat.

Je ne peux qu’admirer l’effort de la production, surtout si c’est réellement indépendant, en tentant de remettre le tout à la saveur du jour en beignant MK dans un univers plus réaliste mais aussi violent qu’à l’origine. Du même coup, on annonce un nouveau jeu qui retourne aux sources avec des combats violents sur des plans 2D avec une animation des personnages 3D toujours aussi rigide et moche.

Même si ça se donne des allures d’ultra-violence, j’trouve que ça sent le fromage quand même. Les histoires des personnages de MK sont des clichés qui dont l’histoire tenaient sur un mini paragraphe à part pour des fan-fiction obscures et autres bandes dessinées que j’ai jamais entendu parler. C’est dur de réinventer l’univers sans jeter tout à la poubelle et recommencer. Dans le précédent vidéo on peut apprécier :

– Un policier over-sérieux qui sort des dossiers qui parlent de meurtriers. Il les lance sur la table et ils servent à rien parce que personne veut les regarder. Du jamais vu. Le policier joue pareil comme dans Spawn.
– Un tournoi underground organisé par un dude riche et possiblement psychotique. C’est comme du poker mais tu meurs si tu perds. Ça vaut sûrement la peine. Quand t’es le gagnant, à qui tu vas te vanter que t’es le meilleur si t’as tué tout le monde que ça pourrait impressionner? Finish myself.
– Un pardon instané offert à un criminel repenti pour aller taper d’autres criminels. Il est assurément le seul qui peut accomplir ce travail, comme Richard Gere dans le film « The Jackal » sauf que n’importe qui de futé aurait pu faire la job de Richard Gere (et ça sans que Jack Black se fasse viander).
– Ce criminel défait ses menottes devant son capteur, lui démontrant qu’il est là de son plein gré. OMG IL A ENLEVÉ SE SM ENTOTTES TOUT SEUSL!?!?!!! Un badass rependi sur une quète de vangeance c’est ça que le monde aime.
– Justement, un vieil ennemi à abattre sert de motivation à quelqu’un qui n’a plus rien pour le motiver.

Quelqu’un devrait faire un mashup de scènes de MK : Annihilation, ajouter de la contraste, mettre des bandes noires en haut et en bas pour faire encore plus widescreen, accumuler les scènes de violence et essayer de nous vendre ça comme un nouveau MK révolutionnaire. Est-ce qu’on aurait le même produit prometteur mais prisonnier d’un univers juste poche? MK : Annihilation reste dans mon coeur le film un des films le plus poche et drôle que j’ai jamais vu (et revu). Ça bat Battlefield earth en tout cas, qui n’est qu’une expérience pénible et pas drôle.

Parlant de fromage, quelqu’un a vu le nouveau film de Street Fighter? Moi oui, et c’est IN-CRO-YABLE.

A moist, gaping hole of sanity, this film is repeatedly fucked by its own incompetence, its mind numbingly awful script, and its complete and utter inability to even sustain its own logic. In other words, it is one of the greatest things I have seen on screen all year.

Massawyrm, aintitcool.com

Si vous lisez cette critique complètement délirante, non seulement vous aurez l’envie immédiate de voir le film mais vous découvrirez le meilleur personnage au monde, Charlie Nash.

NASH OUT!

N'importe quoi

Splice est surprenant

J’étais à la première Montréalaise du film jeudi dernier qui se faisait en présence du réalisateur Vincenzo Natali (Cube, Nothing) et l’actrice Delphine Chanéac qui ne manque pas de chose intéressantes à dire sur ses motivations tant devant la foule ce soir là qu’en entrevue partout où est est.


Imaginez-la en monstre. ————>

Vraiment.

La bande annonce laisse présager un film d’horreur standard à propos de manipulations génétiques et j’ai quelques commentaires là dessus ajustant les attentes et sans vraiment critiquer.
www.youtube.com/watch?v=G7s6FucXVCY

Pour ceux qui ont l’intention de le voir et qui n’ont pas peur d’un peu de préparation, je peux dire vaguement qu’il n’y a qu’une créature, très séduisante même, mais le film n’est pas structuré comme un film avec une créature prédatrice. Ce n’est pas Jeepers Creepers, ni Mimic, ni Espèces, ni the Thing, ni whatever. Le film traite assez intimement de moralité, d’héritage familial et de conséquences sans tomber dans un discours moratoire pour l’auditoire. Le film jongle avec ces aspects et réussit avec brio à nous solliciter à réfléchir sur les actions et les conséquences des deux personnages principaux qui ont des motivations et une moralité qui se brouille au fur et à mesure que leur vie et leur expérience se complique. Quelqu’un qui s’attend à une dose exagérée de gore aura la surprise de ne pas en voir tant que ça. À part deux scènes particulièrement sanglantes (dont une qui m’a rappelé les scènes de démo publique dans Robocop 1 & 2…), le film ne tourne pas autour du gore pour choquer mais choquera abondamment quand même. Certaines personnes (ok, j’vous parle les filles) feront peut-être des cauchemars à cause d’une scène vraiment pas confortable. Le film est aussi vraiment hilarant à 3 endroits. Pleurer aux larmes hilarant. Un film audacieux que je conseille aux personnes plus dures à choquer.

There will be minds blown, mothers rushing children out in near panic and laughter from those, like me, with a wicked sense of humor.

-Quint sur aintitcool.com

Je conseille l’entrevue avec le réalisateur et la critique de Capone sur www.aintitcool.com

N'importe quoi

Bagman, Bagman, Bagman

Une nouvelle année, un nouveau concours de vidéo Doritos. Celui-ci est basé sur les views seulement et la compétition est encore plus sauvage je trouve. Beaucoup de pros, beaucoup d’effets, beaucoup d’effort.

Pour faire gagner Roadkill Superstar pour qu’ils remportent 250000$ pour produire le nouveau film de Bagman, la simple chose à faire c’est aller regarder la pub qu’ils ont fait. Et en plus c’est une bonne pub.
http://www.doritosviralocity.ca/Gallery/VideoDetails.aspx?v=439250

La gang de Contrat de gars participe aussi : http://www.doritosviralocity.ca/Gallery/VideoDetails.aspx?v=328291.

Quelqu’un a d’autres suggestions?

Sorties et bière

Légumes et drag queens

Grosse suggestion de sortie samedi prochain dans le cadre de la Nuit Blanche sous la forme des présentations de Spasm au Café Cléo dès 21h. Comme c’est un best-of, la sélection est d’une qualité incomparable.

À ne pas manquer :
– Le technicien, de Simon-Olivier Fecteau. Super impressionnant, drôle, héroique et presque touchant. En dire plus c’est voler le plaisir de regarder ce film.
– Danse Macabre, de Pedro Pires. Visuellement sublime. Le film a fait fait une tournée mondiale et le mérite amplement. Bande annonce.
– Dead Pussy, de William Dio. Ça ne manque pas de style. Très interessant.
– Saturation, de Sébastien Brisson. Pendant que les films de la grande soirée horreur Spasm établissaient des ambiances et jouaient avec des styles annexés aux films d’horreur, Saturation est arrivé de nulle part et nous a juste fait chier dans nos culottes. Pas de points pour l’originalité mais c’est juste tellement bien fait et freakant que c’est vraiment à ne pas manquer.

Screenshot de Danse Macabre
danse

À minuit, il y aura l’étonnant Cabaret Trash de Spasm 2009 qui repasse en intégral vu son succès indiscutable. Mon film « Végétarien » en fait partie pour revoir Amanda magasiner des légumes encore une dernière fois sur grand écran…

cegegege

Film, Job

Fin de semaine de Vidéaste Recherché

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Étant arrivé à Québéc vendredi soir, j’ai pu profiter de deux soirées sur 3 du chic festival Vidéaste Recherché et présenter mon film Reproches samedi soir. J’ai passé de très agréables moments au festival à travers la programmation assez hétéroclite en genres. Des oeuvres expériementales (compréhensible ou non), côtoyaient comédies, drames lourds, animation 2d/3d et documentaires tournés, souvent, avec les moyens du bord. Ça faisait deux soirées super intéressantes à réviser et à décortiquer en groupe par la suite. Quelques photos et un peu de détails après le saut.

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