Film

Et mes deux préférés de l’an dernier

Parce que Synaptic.tv est toujours de 1 à 2 ans en retard sur ce que je fais, je suis pas mal content d’assumer que mes films de 2010 ne passeront plus jamais en festival et de les mettre enfin sur le site. Ça fait du bien un peu d’hygiène web. L’attraction des masses a pu être vu aux festivals Fantasia, Spasm et Vitesse Lumière où il s’est vu remettre le prix du meilleur scénario. Viandage s’est retrouvé à Fantasia et à Igorfest.

Voici les liens de visionnement :
L’attraction des masses
Viandage

Gaba, et son excellent acting de créature dans Viandage.

Prochains courts à mettre online mais à présenter à Kino avant : Ton chien est mort, Promotion, Brutine, Unobtanium, Dégâts d’eau, Quadruple diamand et Economic Context. Bordel, ça fait beaucoup.

Sorties et bière

Sélection Fantasia 2011

Avant hier j’ai eu l’occasion de voir True Legend à la représentation spéciale Ubisoft. Dans le film, les personnages mangent beaucoup de volées et mangent beaucoup de misère dans une légende folklorique chinoise et c’est difficile de ne pas avoir un impression de déjà-vu en écoutant le film tant pour les situations que les combats. Bref, le bal est lancé pour Fantasia 2011 et j’ai l’impression que je serai un auditoire plus difficile que les années précédentes… ou c’est juste mon mood des derniers jours.

Grosse soirée Fantasia ce soir avec 3 films (en principe) :

Vendredi 15 juillet

Milocrorze: A Love Story
15 juillet 2011 • 19h00 • Théâtre Hall
Un délire japonais qui débarque comme premier vrai film de Fantasia. Ça risque d’être du rire soutenu.

Attack the Block
15 juillet 2011 • 21h40 • Théâtre Hall
Gros hype pour ce film qui m’était inconnu de par le fait de ne pas avoir aperçu sa couverture à SXSW. Déjà à guichet fermé et avec des critiques qui le décrivent comme étant ingénieux et unique.

Deadball
15 juillet 2011 • 23h55 • Théâtre Hall
Le film a tout le potentiel de m’éclater surtout qu’il vient du réalisateur de Cromartie High School, un des films que j’ai le plus ri à Fantasia. C’est juste que j’ai pas trop envie que ça vire en gore monotone comme Tokyo Gore Police ou Meatball machine.

Dimanche 17 juillet

A Lonely Place to Die
17 juillet 2011 • 19h00 • Théâtre Hall
Un thriller d’escalade que Mitch Davis a bien vendu à la conférence de presse comme étant le film britannique le plus intense depuis The Descent… avec un réalisateur qui a voulu se perfectionner en escalade avant le film pour mettre en scène adéquoitement les scènes d’action en montagne. C’est invitant.

The Troll Hunter
17 juillet 2011 • 21h45 • Théâtre Hall
Ça a juste l’air amusant. La bande annonce sur le DVD de Fantasia n’équivaut pas le niveau d’intérêt des gens pour le film.

Mercredi 20 juillet

Bullhead
20 juillet 2011 • 17h20 • Théâtre J.A. De Sève
Intense, hypé et tourné en belgique avec des jokes Wallons vs. Flamands.

You are here
20 juillet 2011 • 19h50 • Théâtre J.A. De Sève
La salle J.A. De Sève deux fois de suite!? Ça me prend un film potentiellement cérébral et je jette ma chance sur celui-ci.

Underwater love
20 juillet 2011 • 22h00 • Théâtre Hall
J’ai même pas envie de m’expliquer, ça va être malade (Christopher Doyle!).

À suivre.

Film, Sorties et bière

Tour du chapeau Fantasia

Quand Isabelle Gauvreau, programmatrice du Fantastique weekend du court métrage québécois, m’a écrit un bref courriel qui ne contenait que la phrase suivante « Un tour du chapeau ! » j’ai rapidement compris que mes 3 films soumis avaient été acceptés.

Invasion de domicile
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=532
Vendredi 5 août 2011 • 19h00 • Théâtre Hall

Viandage
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=574
Vendredi 5 août 2011 • 21h10 • Théâtre Hall

L’attraction des masses
http://fantasiafest.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=544
Dimanche 7 août 2011 • 13h00 • Théâtre Hall

L’entrée pour les 3 projections est gratuite, tout comme les autres projections québécoises de la fin de semaine.

Demain c’est le party d’ouverture (gratos) de Fantasia au Club 1234 et la soirée a l’air bien remplie. Comme pour la soirée de lancement du programme de vendredi dernier pour l’écoute d’une centaine de bande annonces, j’y serai !

Film, Non classé

Vendredi prochain, je dois me doubler

Vendredi le 3 juin prochain, ce vendredi, je présente Gênée à la soirée de Kino Montreal, un petit film tourné à New-York lors de notre virée de kinoites. L’actrice du film, Camila, viendra faire son tour à Montréal pour l’occasion et pour sa présence dans le film de Charles-Louis. L’ironie c’est que depuis le temps que je veux aller à Québec pour Vitesse Lumière j’ai cette année le film l’Attraction des masses qui est présenté au même moment. La solution qui va se produire c’est : Kino vendredi et Vitesse Lumière samedi & dimanche jusqu’à après la présentation.

Soirée Kino Montreal. Vendredi 20h30 au 5723 avenue du Parc.
www.kino00.com
Bande annonce (que j’ai fait) de la soirée

Festival Vitesse Lumière 2 au 5 juin 2011 au Musée de la civilisation de Québec, 85 Rue Dalhousie.
www.vitesselumiere.org
Bande annonce de Vitesse Lumière

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Film

Activités de la semaine prochaine et/ou Spasm

Après le Kabaret Kino de Montréal hallucinant dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma dont j’essayerai de faire un résumé complet prochainement ici, c’est le festival Spasm qui accaparera mes soirées jusqu’à l’Halloween avec une programmation éclatée.

Programmation complète sur le site web :
http://www.spasm.ca/

Je serai à environ toutes les soirées à partir de maintenant mais j’attire personnellement l’attention sur la soirée Trailers 2 jeudi à 20h car j’ai été figurant dans Kalashnipot de Eddie69 et Roadkill Superstar et j’ai été directeur de la photographie (gros nom pour dire « tenir la caméra et dire si c’est correct ») sur quelques scènes du même film dont l’incroyable scène finale. Iphigénie, quant à elle, est actrice dans un délirant film de Carnior, tout ça ayant été fait dans le contexte du tout aussi hallucinant Kabaret Kino de Trois-Rivières en août dernier.

Ça promet comme semaine… en plus de mes propres tournages qui continuent même après le Kabaret. À suivre.

Société

Nouveau Cinéma et docus épeurants

http://www.nouveaucinema.ca/

L’horaire est sortie depuis la semaine dernière et j’ai pu faire ma petite sélection.

Confessions
Je vais être le 1000ième à dire que ça a une bonne petite impression de Battle Royale. C’est dimanche 17 octobre 22h00 à l’Impérial.
Bande annonce bonjour.

Enter the void
Le délire hallucinatoire de Gaspar Noé peut enfin être vu à Montréal le lundi 18 octobre à 12h30 au Quartier Latin (une représentation le 16 octobre à 21h45 est aussi disponible mais pas pour moi).
Bande annonce bonsoir.

La prévente de billets débute ce samedi et le guide PDF est ici. Désolé pour le hotlink.

Scientists under attack m’intéressait aussi considérant que c’est le domaine à Iphy et que Monsanto est toujours aussi détestable mais je vais assurément être en fin de Kabaret Kino donc complètement submergé par le travail de dernière minute. Les bandes annonces ne sont pas rassurantes en tout cas.

Scientists under attack :
http://www.youtube.com/watch?v=QT1Hv1Eo7e4
http://www.youtube.com/watch?v=Gn52lEAmhFI
Vendredi le 22 octobre 15h au Festival du nouveau cinéma.

Dans le registre des documentaires épeurants il y a aussi ces films récents :

Gasland :
http://www.youtube.com/watch?v=TwT_H9XDYQQ
Juste à point si on considère qu’au Québec on en parle davantage depuis l’été.

Inside job :
http://www.youtube.com/watch?v=X2DRm5ES-uA
Un des films au TIFF que j’aurais été voir. Sortie limitée en Amérique dès vendredi.

Parlant de films, Spasm dévoile sa programmation mercredi à 17h30 au Katacombes. Très excitant (même si je n’en fait pas partie cette année, snif)
Détails sur Faceboute

Musique, Sorties et bière

Rétrospective culturelle et musicale de juillet

Juillet a été un gros mois en musique (et en film avec Fantasia) pour moi même si la majorité de ces artistes sont sortis tout droit de mes playlists du secondaire et/ou du cegep. Par exemple :

– Voir Dream Theatre et Iron Maiden au festival d’été de Québec. Quel trip, et se faire parler longuement en français à Québec par un artiste anglophone c’est toujours un plus. Prix incontestable de la crowd la plus maganée.

Plein de belles babounes.

– Voir Rammstein au festival d’été de Québec. Mon vidéo (attention au son distortionné de l’appareil photo poche). Un spectacle maitrisé qui a livré exactement ce qui avait été promis devant une foule, et moi, en délire. J’ai pas pris de photo du groupe mais j’ai trouvé cette image de feu.

Même affaire.

Juste avant d’y aller on a acheté des trucs louches au Madrid.

Les grenouilles chantaient pour vrai. Rammstein allait avoir de la compétition.

– Voir Korn et Rob Zombie à Heavy Montreal. Le côté théatral de Rob Zombie était remarquable et voir Korn pour la première fois m’a beaucoup amusé même si Jonathan Davis m’a apparu sur le bord d’un ptit dodo. C’était une journée hallucinante qui m’a presque fait oublier que 5.75$ pour une bière c’est cher même quand tu mets du rhum dedans. Airbourne c’était ma meilleure découverte de cette journée là surtout le solo en altitude. Hatebreed c’est méchant. Five Finger Death Punch j’aime pas vraiment. Tout le monde avait l’air de connaitre Lamb of God. Mention honorable aux organisateurs pour avoir installé les artistes sur deux scènes sur le même terrain et de les faire jouer simultanément pour toute l’après-midi. Une toune de metal dans une oreille et une autre toune de métal dans l’autre oreille. ÇA C’EST MÉTAL.

Du métal.

– Voir Cosmic Gate à Divers-Cité. Mon vidéo. De la nostalgie techno et trance gratuite. Dur à battre pour un vieux raver (pas vraiment moi mais j’imagine).

– Voir Creedence Clearwater Revival au Festi-beach du Lac-à-la-Tortue (3000 habitants). Ya de ces groupes que tu ne connais pas tellement mais que tu connais pourtant par coeur chaque toune. Ça c’est CCR.

– Voir Snoop Dogg à Osheaga. Il est comique, on dirait que l’univers c’est son salon.

– Voir Sonic Youth à Osheaga. Pour la deuxième fois dans mon cas. Oh yeah.

Dans la musique moderne j’ai pu me régaler aussi de :

The Slew (Kid Koala + Wolfmother) au festival d’été de Québec. Ma vidéo du show au son très discutable. L’album au complet était téléchargeable gratuitement mais en retournant sur le site officiel Google m’a averti de malware. V’la le myspace à la place. Un show hallucinant, renversant.

The Heavy au festival d’été de Québec tout de suite après The Slew. Je ne connaissais pas vraiment le groupe et à voir l’enthousiasme de la salle j’étais perplexe de ne pas être au courant. J’ai surtout réalisé que le chanteur entretient un jeu de séduction avec les femmes dans la salle donc le band pogne comme une veillée au 281. Pas mon genre mais c’était comique.

Think about life au festival d’été de Québec. Ils jouent demain (mercredi 22 sept) au bar l’Abreuvoir.

Phantogram au festival d’été de Québec. Très créatif, introspectif, génial… et dansant.

The Popopopops, The Penelope[s] et Phoebe Killdeer and the Short Straws à MEG Montréal. Je ne veux pas être langue sale mais je ne peux pas dire que je me suis régalé parce que l’ambiance y manquait (un sous-sol sale et plein au lieu du club soda vide aurait sauvé un peu peut-être) et une certaine arrogance planait dans l’air (avoir l’air frustré parce que la crowd lève pas ça aide pas la crowd à lever). 3 bands de France, 3 bands qui chantent et parlent anglais sur scène avec une musicalité pas hyper spéciale. Malaisant un peu. Mary Hell rockait en maudit dans les pauses.

– Sylvain Cossette au Festi-Beach du Lac-à-la-Tortue. Pas mauvais, et les madames étaient bien contentes.

Metric à Osheaga. Sublime et beaucoup plus punché que plein d’autres groupe rock cette journée là. Mon vidéo, avec un meilleur audio.

The cat empire. Iphy adore mais je m’attendais innocemment à quelque chose de smooth avec une belle voix féminine. Je ne pense pas m’être remis du choc quand j’ai entendu que c’était du « reggae to salsa, Latin to hip-hop » australien.

Gazlight Anthem, ça sonne comme 100 autres groupes. Non?

Major Lazer. La scène Piknic avait une ambiance du tonnerre. D’avoir lancé un drinking game à chaque fois qu’il disait « Make some noise » ou « Put your hands in the air » on serait tous morts.

Weezer à Osheaga, toujours. Arriver en retard à Weezer (à cause de Devo) ça tuait parce qu’il a passé toute la fin de son show à déambuler dans la foule, dans l’estrade VIP, devant la scène, etc… Très sympatique mais très peu musical.

– On a pas pu voir Deadmau5 à Osheaga parce qu’il avait perdu connaissance sur scène lors d’un précédent spectacle. Hardcore.

Ça me fait penser que je suis allé au Dagobert un samedi soir parce que ça faisait des lustres que je n’avais pas visité la place et c’était épique pour aucune raison apparente autre qu’être épique.

Je finis avec une photo paresseuse de la Barberie parce que la nouvelle terrasse est super sauf que l’été est fini au moment où j’écris ça.

Société

A – bordel de – Serbian Film

Le prix du public est sorti sur le site de Fantasia quelque part il y a deux semaines.

Fantasia 2010. Prix du public.
Meilleur film européen, nord-américain ou sud-américain
Gold – A Serbian Film (Serbie/Serbia)

Page sur le site du festival Fantasia

Nous tenons à vous avertir : voici l’un des films les plus perturbants que vous verrez dans votre vie. Cet avertissement est sérieux. Ce film vous niquera les sens, violera votre âme. Vous êtes prévenus.

Après une dizaine d’avertissements dans le même genre provenant de critiques qui ont vu le film à South-By-Southwest c’est donc grandement préparés que plusieurs Montréalais, incluant moi, ont pu affronter le film à Fantasia. Inutile de dire que cette préparation, additionnée à la lecture d’éléments des scènes les plus horrifiantes pour mieux savoir dans quel sorte de bad-trip on se lance, n’est pas assez pour rendre l’expérience tolérable et ce même pour les plus endurcis de films comme Hostel et tous les films du genre. En se faisant raconter des passages du film, ce qui pourrait arriver c’est que quelqu’un pourrait immédiatement se dire que ce n’est pas un film pour lui et il aurait probablement raison. Pour moi qui n’est pas spécialement un fan de films d’horreur et encore moins de films de torture, comme Hostel et Hostel 2 que je me suis fait un plaisir de ne PAS regarder, tout en étant très capable de tolérer les pires scènes de sang, c’est surtout le côté novateur de Serbian Film qui m’intéressait.

Harry, de aintitcoolnews.com

SERBIAN FILM is a brilliant movie. The very best film that I saw at SXSW 2010.

Il s’est aussi fait traiter de tous les noms dans les commentaires du bas de la page pour avoir aimé le film.

Quand je repense à ce que j’ai vu avec ce film je suis encore sous le choc. Ce n’est pas simplement ce que l’on y voit est si répulsif que j’aurais de la difficulté à décrire quelques scènes ici mais c’est surtout que le film nous fait d’abord lentement entrer dans son univers à travers des personnages spéciaux mais crédibles et attachants pour ensuite nous transporter rapidement en enfer avec eux. Et en enfer ça dégringole toujours plus loin même au moment qu’on pense que ça ne peux pas pire aller. Je n’ai pas de meilleur mot ou de meilleure notion que l’enfer pour décrire ce qu’on vit dans la deuxième moitié du film quand Milos l’ancien acteur porno accepte finalement un dernier contrat dans le film pornographique au scénario secret. On part dans tout ce qu’il a de plus sombre et tordu de l’humanité où la mort serait de loin mieux pour plusieurs personnages. Sans révéler de punch, on assiste surtout à une inoublablement triste destruction d’un noyau familial que le réalisateur prend bien soin de nous présenter au début. L’auteur du film justifie cette surdose de sexe+violence inouie en nous parlant du baggage historique de la Serbie. En résumé et adapté avec mes mots de plusieurs articles et des deux longues entrevues qu’il a accordé pour Tears for sale et A Serbian film :

– Quand tu nais en Serbie, le système te fourre dès la naissance et tu deviens toi même un fourreur, donc t’es fourré pour la vie. Le film c’est pas mal l’incarnation de ça… mais pas au sens figuré malheureusement.
– Quand t’es un peuple constamment en guerre, c’est des cicatrices qui restent et le passé prend une telle importance que tu passes ta vie à respecter l’héritage des anciens sans pouvoir t’en sortir. Idem pour le fait que t’es toujours en train de te préparer pour la prochaine guerre même en temps de paix.
– Les sacres serbes sont originaux, immondes mais ont un petit quelque chose de poétique.
Serem ti na dedu na samrti! I shit on your grandpa while he’s dying!. On s’entend tu pour dire que c’est un sacre méchant et drôle mais, dans ma tête d’occidental qui n’a heureusement jamais vu la guerre, c’est pas le genre de chose qui arrive dans la vie. A Serbian Film, sans reproduire cet exemple précis, accomplit plusieurs de ces sacres qui sont immondes mais comme c’est réel c’est pas mal moins comique.
– Le gouvernement ne subventionne que la culture qui entretient le misérabilisme et donc qui rappelle la guerre, les disparus, l’héritage et couperait les ailes de ceux qui veulent faire évoluer la Serbie culturellement.
– C’est ancré dans l’imaginaire que dans la vie il n’y a que 1. Les victimes 2. Ceux qui profitent des victimes et qui aiment ça.


L’image la plus gentille que j’ai pu trouver.

Même si certains bloggueurs trouvent que ce sont de fausses excuses pour repousser les limites du mauvais goût et qu’à la limite je suis d’accord, je suis forcé de constater que dans les meurs il y a réellement une différence. L’auteur parle donc que son film est un vrai film de guerre et il a raison dans le sens où les atrocités qu’on peut y voir ne sont pas si irréalistes quand on considère l’histoire des guerres et les pires histoires actuelles de génocide, du Rwanda, la Bosnie, les viols chez Halliburton en Iraq, les Haïtiennes mineures qui se prostituent pour des coupons de nourriture après le tremblement de terre, Guantanamo, tout ce qu’on sait déjà, tout ce qu’on ne sait pas encore, tout ce qu’il reste encore. Pour autant qu’un film comme Saving private Ryan nous approche de la mort en nous plaçant près des personnages dans des champs de bataille on a pas le choix de voir la guerre comme un drame humain qui est un mouvement de masse et dans lequel tout le monde est pris à ce moment là dans le temps. Dans A Serbian Film c’est pas le feeling qui en ressort, c’est vraiment comme la pourriture de l’humanité en film, version intime et sans raison autre que le divertissement de certains personnages du film. Une grosse giclée d’acide au visage qui nous dit que ces choses existent probablement. C’est le film qui rappelle la vraie signification du mot horreur.

Fucked for life. … et même après.

Je parle avec passion ici du film et de son potentiel sens mais je n’ai aucune intention de terminer cette évacuation d’idées par une recommandation du film. D’avoir un bouton rewind dans ma tête je ne sais pas trop ce que je ferais. Du même coup, si quelqu’un écoute le film et le prend au premier degré, TANT MIEUX, il va juste mieux dormir pour une semaine.

Sur une note plus drôle (??). Des sacres serbes!!!
NSFW? Language vulgaire disons.

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