Hé, ça fait presque 1 mois que je n’ai pas pu écrire même si j’adore repasser dans les plus vieilles photos du voyage pour en faire une synthèse ici. Le pire c’est que mes textes sur Novossibirsk sont déjà prêt. Je suis dans un guesthouse à Kep au Cambodge et j’imagine updater mon blog bientôt. Mes albums Facebook sont bien entretenus pour prouver qu’on est encore vivant régulièrement au moins. À suivre.
Étiquette : russie
30 heures
En train c’est notre plus long trajet.
Un trajet sexy et chaud avec 3 filles dans ma cabine. Ok, c’était juste chaud. Il faisait 27 degrés sur le thermomètre dans le corridor mais dans les pièces il faisait bien 35 degrés. J’écris et je suis plein de jus. Du gros jus de sueur bièreuse. Ça me fait changement d’avoir mal au coeur de hier.
Novossibirsk, lune de miel terminée
Un beau matin à se lever trop tard. 1h passé le check-out mais le gars du hostel est super relax et sa principale préoccupation c’est qu’on fasse un symbole canadien signé sur le bord de sa fenêtre avec de la pâte à modeler. Canada/Québec reprezent. Si ils disent que Novossibirsk n’a pas grand chose à offrir pour les touristes je n’aurai pas le choix d’approuver. Avec ma tête de hangover, on a pu naviguer un majorité du centre-ville sans y voir de trucs world-class. Bein, en fait l’opéra house est le deuxième plus gros au monde et le plus gros de Russie. Sinon la ville est … fonctionnelle. On arrête notre choix de déjeuner sur Beerman, qui offre deux bières brassées maison, une light et une wiessbier. Je tombe en mode hangover mais pour vrai.
Je me commande une belle soupe dans un pain massif et je ne suis capable de manger que 3 bouchées après avoir explusé 1 litre de jus de pomme par la bouche. Pourtant c’était Iphy qui était scrap la veille et j’étais pas si pire du tout. Iphy est en pleine forme, et j’ai la tête qui explose.
Novossibirsk, drôle d’arrêt.
Novossibirsk, lune de miel.
C’est supposé être super facile. On arrive sur l’heure du souper, on marche 300m de la gare pis on trouve le hostel. J’ai l’emplacement sur mon téléphone, j’ai la carte du courriel, j’ai maps de loadé avec l’emplacement. Nope, 1 heure après on est encore avec nos backpacks à faire le tour des ruelles. L’adresse en anglais n’est même pas la même que l’adresse en Russe, on fait toutes les adresses sur la rue. On se branche sur internet dans un café pour voir un courriel dans la boite de réception de Iphy. Yay, une vraie adresse et un nouveau plan qui nous dit d’aller pas trop loin de notre emplacement. C’est que le hostel a déménagé et c’est plutôt un appartement avec un gars qui gère tout. Il est super sympathique en passant. À partir de là tout va bien. On a une chambre à 4 à nous tous seul et on manque de rien. On passe un peu de temps sur internet en buvant de la vodka à 9$ et on part à l’aventure à minuit sachant que la Russie, peut importe la ville, semble dormir tard et que je suis en chemise noire pour ne pas revivre le face control de Yekaterinburg. On part sur la rue Lenin. Bingo, déjà un bar, déjà une microbrasserie Tinkoff. En fait c’est une franchise commerciale née à St-Petersburg et achetée par In-bev en 2005.
C’est sweet. La bière est très très ordinaire mais c’est ce qu’on est habitué de boire à part la Baltika 4 et 6 que je trouve super bonnes.
Notre mission continue vers le Truba, bar qu’on nous promet comme présentant des groupes underground de Russie.
C’est plutôt sur Krazny que je vois le Rock bar et comme je sais que c’est un gros nightclub nos chances sont plus grandes de pouvoir rester là plus longtemps. En effet, ça ferme à 4h. Ça nous donne 2h30 de party. Léger cover et rendu en haut on se fait donner une sorte de carte de crédit préloadée. Ça nous fait bien peur et on la laisse à l’entrée, sous le regard subjugué des madames agées employées là. Au bar, comme prévu, ils ne prennent pas de cash et tout est payé sur la carte et on paye à la sortie. 1500 roubles plus tard. On a dansé, on s’est mis amis avec des russes en délire encore et j’ai dû poursuivre Iphy pour signaler mon indisponiblité à une blonde russe saoule.
On revient à pied et c’est random en esti.
Yekaterinburg
Ce n’était pas sur notre plan initialement mais après avoir été forcé de ne pas s’arrêter à Tomsk parce que c’était trop compliqué après d’y partir pour aller à Irkutsk à temps nous avons alloué 24h de visite à Yekaterinburg. La ville est assez simple et les repaires touristiques sont bien plus nombreux qu’à Nijni par exemple. On a rapidement trouvé une carte touristique et un sentier ligné par terre
Loin de Moscou, j’étais loin de me douter qu’en sortant ce soir-là dans une microbrasserie et dans un bar rock, j’étais pour me faire contrôler à cause de mes souliers de sport. UNE MICROBRASSERIE et UN BAR ROCK. Bref, le « face control » (d’entrer ou de pas entrer dans un bar basé sur ta face) pour moi ce soir là je l’ai eu dans la face. On est reparti bredouille mais heureusement notre hostel n’était qu’à 1 coin de rue de là des deux établissements.
Déprime Kazan
L’auto la plus déprimante de l’univers était à Kazan. Bonne année.
La couleur aimée le vert froid.
La couleur du saule sur la rivière négligemment incliné
À celle-ci par le fond – la perspective obscure.
La péniche sur le tournant fluvial.
Le calme oui la tristesse
Au moins lui était plus terre-à-terre.
Drôle Kazan, soviet style
Nous sommes arrivés le matin très tôt de Nijni Novgorod et nous avons trouvé notre hostel assez facilement. On jase avec des Russes dans la chambre et on part.
Le deuxième étage du lit est un peu haut. Sans rebords.
On tombe par hasard sur le Soviet Lifestyle Museum.
Mais il est trop tôt alors on se promène sur Bauman street, on se perd un peu autour en cherchant à manger en croisant plein de belles choses vues dans le post précédent… et on revient après alors qu’il est midi et que c’est ouvert.
Essai de lunettes Russes. J’vois pas ce que ça a de différent.
Belle Kazan
Kazan c’est spécial. C’est mon intro.
Le Kremlin avec une mosquée (Kul-Sharif) et une cathédrale (Annunciation) dans l’harmonie.
Ils fêtaient leur millième anniversaire en 2005 et pour l’occasion ils ont retapé une bonne partie de la ville (il parait, qu’est-ce que j’en sais). 1000 ans, c’est une bonne justification pour se payer une couche de peinture neuve en tout cas.
Bauman street (Baumana/???????). Rue piétonne. Sympathique comme tout. Repaire de mariées.
Fontaines, Russie, fontaines, Russie.
Le parc du millénaire. Meh. On avait déjà vu bien mieux ailleurs dans la ville.
Beau petit polish de la ville en général. La pyramide est Chrétienne ou Musulmane? Ah, c’est un centre commercial.
Je ne sais pas ce que ça avait l’air avant les rénovations massives mais en ce moment ça fait que c’est une ville assez différente du reste de la Russie (du fait qu’elle a l’air prospère par exemple ça PEUT être une différence). La majorité de la ville à l’air neuve avec des stades, des rues, des immeubles modernes et spéciaux.
Le fantastique Agricultural Palace en face à droite et en arrière à gauche t’as un stade du futur.
Sur le bord de l’eau ; carrés bruns.
Je pense que c’est un quartier de riches. Quelques indices comme ça comme une muraille devant un quartier ordinaire.
Lenin est toujours là. Tatar ou pas.
C’est comme une ville tranquille du futur. Ça ne ressemble en rien à une ville américaine, pourtant cette modernité devrait s’y apparenter.
Since the ’70s, Kazan has long had the reputation of being one of the least safe city of Russia. The « Kazan phenomenon » of street gangs even became a journalistic and sociological concept. However, since the late ’90s, the security situation has considerably improved.
Fallait aller se perdre en banlieue je pense pour avoir l’impression de s’approcher de cette ambiance là. On avait pas le temps et pas les bonnes informations là dessus. On est resté dans le circuit des beaux buildings neufs. 24 heures c’est pas long pour aller se prendre dans un ghetto pour étudier les « changements sociologiques d’une ville ». J’essaye tu de me justifier? Whatever.
Kazan (English). ?????? (Russian). ????? (Tatar)
Autre différence significative : les affiches sont bilingues ou trilingues avec le Russe, le Tatar et l’Anglais.
Escaladegorod
On a déjà beaucoup de satisfaction avec notre visite de la journée précédente mais il faut explorer plus. On se dirige vers Rozhdestvenskaya.
La rue est en reconstruction.
Une équipe de télé suit et interview des politiciens. La rue est loin d’être terminée mettons. Sur le wiki on dirait que ça fait 1 an que la rue est détruite.
On doit faire un détour vers les collines autour d’une cathédrale.
L’invitation est trop grande et on se met à escalader le tout vers un site d’observation pas trop mal du tout.
Nous revenons à notre objectif premier étant de traverser le pont et d’aller explorer le secteur de la gare.
Faut suivre ce pont.
Sur le chemin, un centre d’exposition un peu déprimant même si le building est beau.
30 minutes plus loin près de la gare de train.
C’est une fourmilière dans ce coin là et les petits kiosques s’entremêlent avec rails, vieux buildings, buildings neufs et panneaux d’affichage. Pourtant, à 1 coin de rue, on dirait la campagne.
Le rail est inégal et s’enfonce même dans l’eau plus loin sur la rue.
On s’enfonce dans un marché et des types nous identifient comme touristes. Je lui dit « Het Spasiba » et il se met à nous répéter « Thank you, thank you » avec un ton nazillard et demi agressif. C’est le temps de partir en esti, ils sont une gang et ils n’ont pas l’air clean. On prend le métro et on retourne en zone neutre dans la haute ville de l’autre côté de la Volga.
On a un train à prendre vers Kazan en soirée. Ça ne nous empêche pas de marcher longuement dans un secteur inexploré sur Verkhnevolzhskaya naberezhnaya.
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Nijni Novgorod, envie d’uriner et microbrasserie
Le quartier autour de Burevestnik n’est pas invitant du tout. Suine, boulevards et blocs d’habitation froids. Nous retournons vers la rue piétonne mais nous nous perdons en sortant.
C’est pas aussi chic que la rue piétonne.
Ça rock solide.
Maisons en bois au look riche historiquement mais sur le bord de la destruction.
Ça aurait été une super expédition si l’envie d’uriner ne prévalait pas sur toutes les idées d’exploration aléatoire. La pluie faible mais constante n’aidait pas non plus. C’est une microbrasserie qui nous recueille pour qu’on se repose.
Rien de majeur à apprécier ici mais on est pas difficile.
La rue piétonne est vraiment tranquille là en sortant.
On finit la soirée en descendant une floppée de marches. On mérite notre repos.