C’est gros en bâtard.

Mais on réussit quand même à y croiser au hasard un ami là bas. Comme il avait un peu d’avance sur nous, il nous laisse terminer l’Hermitage en duo alors qu’il reste 90 minutes pour finir le musée. On avait abandonné rapidement de se retrouver avec une carte. C’est juste trop long se repérer et ensuite établir un plan. On déambulait et on allait aux endroit qu’on avait jamais vu. C’est tellement gros que nous recroisions pas si souvent que ça les mêmes lieux. On pense avoir fait un petit tour. Rembrant. Monet. Picasso et les autres ont vu nos faces passer.

Les pièces sont épiques aussi. On dit même que l’envergure de pièces du musée enlève au prestige des oeuvres. En effet, des fois une oeuvre majeure de l’histoire de l’humanité est effacée dans le coin d’une pièce à la décoration épique.

On a enchaîne ça dans une microbrasserie se spécialisant dans les bières de type Belge et on a continué ça dans un paquet de petits bars avec des Russes bien intenses. Soirée de délire. Post à venir.

Sur la facade, c’est Gostiny Dvor avec ses belles boutiques et à l’endos, c’est Apraksin Dvor avec seulement quelques entrées cachés. C’est un bazaar avec plein de marchants.

Ce mini labyrinthe qui ne se retrouve pas sur les cartes touristiques et ça fait des photos malades malgré l’envie de ne pas sortir son appareil photo là. Il y a une décrépitude là qui est dure à traduire en photo. Pour ça j’ai un court clip.

Ils vont retaper tout le secteur mais en le regardant on a déjà l’impression que ça fait une éternité qu’ils tente de retaper des bouts.

J’ai adoré.

Le G20 c’est la grosse affaire à St-Petersburg. Nous étions à quelques jours du G20 et les policiers étaient partout dans les rues pour contrôler les personnes (du moyen-orient uniquement si on se fie à ce qu’on a vu). Il y avait aussi des bannières partout sur les lampadaires, des posters géants sur les buildings, des pubs, des mentions à la télé, tout le kit. 20 leaders en visite, dont Harper, c’est quand même une bonne occasion de pimper la ville. Tsé, surtout pour Harper, qui se fait ignorer sur cette photo. Ils sont donc bien beaux nos leaders quand ils se serrent la main pour des questions financières et pétrolières.

Pour nous ça représentait surtout ne PAS aller au chateau de Peterhof le mercredi ou le jeudi car il y avait fermeture partielle et ensuite complète des jardins du chateau pour un spectacle. En arrivant là en avance, on voit des bannières partout sur notre chemin, une route neuve et une sorte de décor crée pour quand les leaders de ces 20 pays passeront par cette route. Les majorettes n’étaient pas encore là, mais les camions de l’armée dans les buissons à intervalles réguliers l’étaient. Grand nombre de grues sont dans le ciel pour terminer des quartiers complets d’unités d’habitation mais l’avenir nous montrera que c’est un peu partout pareil en Russie dans des districts particuliers. Dans notre autobus improvisé (les petits autobus louches style tiers-monde), nous nous faisons imposer un détour qui nous fait voir des districts bien plus pauvres que la route empruntée par les leaders. on essaye d’oublier le fait qu’on s’en va à un endroit avec de l’or sur les murs.

Une fois arrivé, tout est épique, sauf la tarification ; prix d’entrée sur le parc, prix d’entrée pour les musées à l’intérieur, files d’attente sans indice de ce qui se passe. Et je suis persuadé que les préparations du G20 n’avaient rien à voir là dedans. Ça a l’air de la procédure standard. Ah oui, si on arrive par Hydroglisseur et qu’on sort du parc pour manger faut repayer l’entrée sans trop s’être rendu compte qu’on est sorti. C’était écrit dans le guide de ne pas se faire prendre.

Cliquez pour la version grosse. Grosse installation.

Même chose : cliquez pour la grosse.

En tout cas, on a tout visité de l’extérieur après un palais royal pas hyper impressionnant et envahi de groupe.


Même si on ne faisait pas parti d’un groupe il fallait tout de même en suivre un et on se faisait dire de bouger plus vite si on stoppait pour lire les panneaux au fond des pièces. « Don’t stop, don’t take pictures ». Ok cool. Après on avait perdu la motivation de juste voir les autres trucs à 15$ même s’il parait qu’il fallait voir la résidence Monplaisir. On visite toutes les chûtes.

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Veillant toujours devant la Kazan Cathedral.

Plus tard en soirée on part faire une expédition pour la montée des ponts, comme font plein de touristes avec nous.

On manque le premier pont, je prends la photo la plus cliché de Saint-Petersbourg (c’est quand même le logo de la ville) et on voit le deuxième se lever au loin.

Beaucoup de hype dans nos têtes pour pas grand chose. Pourtant c’est impressionnant de penser au mécanisme de ces ponts. Il faut savoir que si t’es de l’autre côté de la Neva, et que tu dois revenir de l’autre côté après la montée des ponts, faut soit que tu prennes un grand détour en taxi qui va te coûter la peau des fesses ou soit tu attends jusqu’à 4h20 du matin. Il y a quelques fenêtres de possibilité mais on s’entend que sans métro et sans ponts, si t’es l’autre bord au centre à 1h50 du matin ou plus tard, t’es baisé.

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C’est ça http://en.wikipedia.org/wiki/Peter_and_Paul_fortress.

Hier c’était de l’exploration au hasard, là c’est précis ; faut aller voir Peter and Paul Fortress. C’est gros sur la carte. C’est gros comme ça.

Ça a l’air de ça de l’autre côté de la rive et on a un long pont à traverser avec les véhicules à 2 pieds de nous qui filent à toute allure. C’est toujours comme ça.

Sur le chemin, on se fait distraire par une mosquée. Elle est supposée être interdite aux touristes et aux non-musulmans mais comme on est tout seul à avoir trouvé le chemin de la cour versus tout le reste qui est bloqué par des clôtures, un vieil homme sympathique nous fais signe d’enlever nos souliers et qu’Iphy se couvre la tête et tout est beau! On respecte la charte (joke de charte?).

C’était ma première mosquée.

Tapis mur à mur pour prier. 2 ou 3 musulmans sont là. Le silence est complet. Nous regardons en retrait et partons après quelques minutes. Bel honneur d’avoir pu visiter ce lieu. Pour les cathédrales orthodoxes alors là c’est touristique à l’os. Justement dans le Peter and Paul Fortress il y en a une.

Il faut payer pour entrer sur le site et ça donne accès à 4 musées, après il faut payer pour plusieurs autres activités séparément, ce qu’on a pas fait.

Other than the church, which is where the all of the Romanov Czars of Russia from Peter the Great (bar two or three) are buried, the other things on the island aren’t terribly impressive, so it might be worth it to just see the church. Note that if you buy a combo ticket for everything, you still need to have a ‘special ticket’ for a lot of exhibitions within the fortress!

On était bien averti par le wiki.

En effet, l’église est solide.

On visite une prison. On voit la cellule de Trotsky. C’est vraiment une prison politique ici.

« Ah, la joie et allégresse d’une prison. »

On voit le musée de la ville de St-Petersburg, pis c’est pas mal ça. Tout est en Russe. On perd des bouts.

Iphy déçue de ne pas avoir accès au Panorama, qui n’est qu’une passerelle sur la muraille.

Nous sortons de là et passons par la rive où il y a ce qu’on pourrait considérer comme une plage. Il y avait une exposition de sculptures de sable mais il fallait, encore une fois, payer une entrée et tout était muré avec des panneaux de fortunes pas très esthétiques.

Équipé pour faire la guerre.

Meth Demon aussi est équipé pour faire la guerre avec ses bras en métal.

Moins de guerre, plus de lumières funky.

Bonjour encore cathédrale mégalomane.

Bonjour petit marché de souvenirs.

Bonjour pont photogénique plus beau en photo qu’en vrai.

Bonjour canaux et ponts partout dans la ville.

Bonjour longue marche interminable pour aller voir une autre cathédrale.

Honnêtement, ça a l’air juste à côté sur la carte et puis 20 minutes après tu te dis « ok, on a bien avancé, j’étouffe dans la pollution mais on doit pas être très loin encore ». Après un autre 20 minutes tu te dis « Ah shit, c’était juste 1 coin de rue sur la carte, faut continuer probablement 1 heure comme ça. » Au bout au moins il y a une tour faite en canons! Esti que c’est viril pis phallique pis toutte.

On a marché assez longtemps vers la cathédrale pour être dans un bout moins lustré de la ville alors j’agrémente notre retour avec une bière avec dessus un gars qui tiens un gun. Bière+gun.

On continue dans la ville et ce building se démarque dans l’océan de voitures, de bannières du G20 et de poussière.

Un gars a réparé son rétroviseur. Je ne pouvais pas ne pas l’envoyer à There I fixed it. Hey, double négation.

Et une couple de dernières photos de soirées parce que c’est tellement photogénique cette ville. Malheureusement la ville, comme le Bridge of Four Lions photographié ci-haut, est peut-être un peu trop photogénique comparée à la réalité plutôt remplie de pollution, de bruit, suine, de déconstructions et recontructions et de dangers. Mais c’est ça le plaisir de la Russie.

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Peter pour les intimes c’est arriver par la gare de Finlande dans une partie un peu plus industrielle de la ville (à condition d’arriver de la Finlande, bien sûr). Pour moi qui ne savait pas grand chose de la ville à part qu’elle y abrite l’Hermitage, le plus gros musée au monde(?), c’était un premier contact très contrastant de la Finlande et du départ du voyage. Ce coin là feel comme la Russie, du moins, l’idée clichée de la Russie. On trouve l’entrée de métro cachée derrière des commerces mais on décide plutôt de marcher, indécis sur le forfait de métro que nous allons prendre pour la semaine.

4.2km de marche pour se rendre à notre hostel. Nous passons un pont interminable et empruntons 2 longs boulevards dont le principal de la ville, Nevsky Prospect. Arrivé au hostel, c’est un peu le bordel. Le kiosque d’accueil est dans des escaliers et il y a au moins 10 personnes qui réclament leur dépôt pour une clé ou pour leur check-out ou leur check-in. Il y a des vélos partout et nos backpacks sont de trop dans l’environnement. La fille tache et poupounée qui ne veut trouver qu’un marché aussi est pas mal de trop en essayant de mobiliser la pauvre fille au comptoir qui doit s’occuper de tout le monde. En fait, elle est imperméable au stress parce qu’elle gère tout le monde à la même vitesse ; la vitesse moyenne/jemenfous.

On prend possession de notre chambre avec un peu de patience. Wow. Chambre privée et on a vue sur une structure de fou, la Kazan Cathedral.

C’est en face d’un canal aussi. C’est le paradis pour 6 jours.

On tente de décrypter la ville et on dirait que ça va bien se faire. Il y a 3 gros secteurs séparés par les rivières et toutes les attractions les plus épiques orbitent autour de ça. La ville nous semble à tour de rôle froide, chaude, intime, immense, accueillante et sévère. Ça va dépendre des journées et de ce qu’on visite. C’est simplement qu’il y a tant de trucs à voir sur Nevsky Prospect par exemple mais que les distances sont immenses pour tout voir ce qu’il y a ailleurs. Ça fait de longues marches dans d’immenses boulevards pollués et polluants.

On longe le canal de notre hostel pour atteindre LE EPIC CHURKC OF SAVIOR SPILLED BLOOD.
Pis ça look pas pire du tout. Ils sont mis plus que 20 ans à la construire et 27 ans pour la restaurer. De la belle job.

Autre cathédrale.

Chevauche la ville.

Ça sent l’opulence.

2 gars super bons en beatboxing. Ils sont sur le coin de l’Hermitage et on amorce une marche autour.

Il y a les chats connus de l’Hermitage et on en voit un pour vrai.

On se rend compte que ça fait bien 10 minutes qu’on marche et qu’on vient de terminer 1 seul côté. Ça va être long à visiter de l’intérieur… plus de 365 pièces pour je sais pas trop combien de km de corridors.

Nous faisons un arrêt microbrasserie au ??????? ????? avec des bières standard pas brassée sur place.

Et on va veiller au Mod Club et au Mishka et on aime beaucoup nos deux arrêts… mais j’aurai une entrée de blog juste pour ça parce que les veillées étaient folles…

Une partie plus compliquée de notre gros voyage Scandinavie/Russie/Asie c’est probablement la Russie et l’achat des billets de train pour le Transsibérien avec plusieurs arrêts un peu partout en Sibérie. Ça prend de la discipline et de la recherche pour que le trajet prenne vie et avec le peu de temps de disponible que j’avais à allouer à ça dernièrement à cause de mon déménagement j’trouve que c’est spécial qu’on aille réussi à former une base de trajet. On a de l’aide de ­Russie Autrement pour faire les ajustements necessaires sur le trajet de train qui va s’étendre sur près de 2 semaines. C’est aussi l’agence qui s’occupe de l’invitation obligatoire pour le visa Russie. Après les réservations, visas et autres planifications pour la Russie, on s’attaque à la paperasse pour la Chine. À suivre.