Film

Darryl’s 11th HL&P Film Festival Toronto

Vendredi, on vient de prendre possession de notre hotel direct à côté d’un bar de danseuses, le joli Filmores, sur la rue Georges et on doit se diriger en vitesse au festival. On peut dire que c’est le calme avant la tempête du lendemain ; la soirée principale du festival.

C’est la soirée du défi en 69h. On a fait nos devoirs avec notre film Fahrenheit 69 qui a conclué la projection qui incluait aussi, sous forme de rétrospective/sélection des défis des éditions précédentes, Love&Hate, Shiny Escorts et Vegan. Super projection avec 8 défis et plusieurs qui auraient un grand potentiel pour gagner. À suivre demain.

Groupe 1 part à l’hôtel déposer tout le stock pendant que groupe 2 attend le tram qui ne vient jamais pour se rendre au Bovine Sex Club pour du gros punk métal par Sin Dealer. C’est un hasard et on aime bien.

Après son spectacle il vient nous voir pour nous donner une carte de téléchargement de son album ainsi que de la sueur de ses bras. ROCK STAR.

Avec un last call Torontois à 2h du matin je pars dehors en douce et je cours jusqu’au Barchef pour demander s’ils nous laisseraient profiter du last call sans nous jeter dehors tout de suite après. La réponse est oui! et on part avec l’impression qu’on se fera servir un drink au Wasabi qu’on voulait tant (cold tea moléculaire composé de saké, vodka vanille, liqueur au wasabi, lime fraiche, sirop de menthe, sirop de caviar de wasabi, fleurs de sureau).

Comme ça n’existe plus et que personne du staff n’est là depuis plus que 1 an, c’est finalement un Jimmy Cliff dans un gros bol à chien avec une louche avec rhum épicé infusé au thyme, ginger beer maison, lime fraîche et vanille qui nous rentre dans la bouche.

La journée de samedi avec la projection de Certifiée Bio au festival après le saut.
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Musique, Voyage

North by Northeast samedi

NXNE jour 2. La journée du vendredi était déjà bien pleine. Celle du samedi l’était encore plus.


Of Montreal, Portugal the man et Flaming lips au Yonge/Dundas Square.


I’m on a boat, I’m on a boat motherfucker avec 4 groupes.


Des gens qui font des poses gangsta sur un type clairement pas sans-abri qui faisait un ptit somme.


Un taxi en feu

et encore plus de bands.

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Musique

North by Northeast, vendredi

NXNE était hallucinant, une course folle dans un nombre élevé de bars pour y voir une trentaine de groupes sur les 800 qui s’y produisaient en 7 jours.


Une quarantaine de bars.


La rue College fermée dans la petite Italie.


Des groupes, des groupes pis des groupes.

Iphy et moi conduisions toute la nuit après son travail se terminant le jeudi à minuit et nous arrivions le matin à Toronto. Notre expérience du festival était donc comprimée entre ce vendredi matin sans sommeil significatif et le dimanche soir suivant où on devait évidemment revenir à Montréal.

Les détails suivent après le saut.
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Film, Voyage

2010: A kinky Toronto odyssey (partie 2)

Samedi 11 décembre, toujours à Toronto.

Nous déjeunons au TIFF Bell Lightbox, notre objectif étant d’être à l’exposition de Tim Burton dès l’ouverture de 10h.

L’exposition est fascinante tant par l’envers du décor des films que par le processus créatif qui dépasse de loin tout ce que je connaissais sur Tim Burton. Il faut dire que je n’ai pas vu Edward Scissorhands, The Nightmare Before Christmas (réalisé par Henry Selick) et aucun de ses films récents depuis Sleepy Hollow à l’exception de Big Fish que j’ai trouvé un peu trop artificiel et envahi de quelques clichés. Bref, c’est difficile de faire le fanboy inconditionnel de Tim Burton devant moi dans une conversation (HEIN T’AS PAS VU CE FILM LÀ!) et que j’embarque dans l’élan surtout avec le feedback moyen sur des films comme Alice, Corpse Bride ou Planet of the Apes sans parler de ses nombreuses collaborations avec Johnny Depp qui ont maintenant des allures de complaisance artistique.

Celà dit, l’exposition m’a vraiment donné une soif de voir ces films que j’ai manqué à travers les années tellement leur pré-production et l’élaboration des personnages est maîtrisée et ingénieuse. Iphy a acheté le livre contenant plus de 1000 illustrations sur plus de 430 pages. Il y a beaucoup de dessins qui ne sont que des blagues, et c’est toujours réussi. Pas besoin de virer à l’exposition pour l’acheter, c’est disponible sur son site.

12h15.

I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that.

2001: A space odyssey commence en « copie 70mm glorieuse ». L’image est détaillée, les couleurs sont incroyables, les designs rétro-futuristes sautent encore plus aux yeux, la trame son classique surround prenante, certaines des séquences dans l’espace avec des maquettes complètes ont un meilleur look que des films récents. Avec le rythme excessivement lent du film ça faisait au moins beaucoup plus de détails à observer pour rester en éveil. C’est tellement pas la même expérience que de l’écouter d’une vieille cassette VHS démagnétisée.

Direction Royal Ontario Museum pour observer la dizaine de soldats de terre cuite importés de Chine. C’est capotant. Beaucoup d’histoire sur la Chine, les combats, les conquêtes et la démesure du premier empereur de Chine.


Bouh


Pour faire ça dans mon salon je vais devoir en boire en maudit de la bière (c’est des bouchons)

On aboutit dans une autre dimension au Christmas Market qui regorge de petits kiosques.

Comme l’attente pour souper au Mill St. brewery est de 1h-1h30 nous retournons downtown.

Après le souper au Oh Boy! on traverse la rue pour le Barchef

Quand j’ai vu le mot Mixology c’est sûr que je devais y aller, ne serait-ce que pour faire des comparaisons avec la Distillerie à Montréal.

Nous avons essayé le
– Pumpkin composé de liqueur de citrouille, de sirop de mail et d’amer au raisin.
– Mezcal-esque composé de tequila, de sirop fumé au hickory, madeira, amer au abricot, lime fraiche, avec un contour de sel Maldon.
– The Govner composé de chartreuse, bourbon et benedictine, eau de fleur d’oranger, servi avec une pelure d’orange flambée.
– Ginger Lemon Mash composé de gin infusé de coriandre et de concombre, sirop de vanille, gingembre, lime fraiche, coriandre, avec un contour de sucre au gingembre.

D’avoir eu plus de temps le prochain à essayer aurait été le cold tea moléculaire composé de saké, vodka vanille, liqueur au wasabi, lime fraiche, sirop de menthe, sirop de caviar de wasabi, fleurs de sureau.

On a fini la soirée au Footwork avec un set étendu de Satoshi Tomiie.

Plus d’images du distillery district.
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Film, Voyage

2010: A kinky Toronto odyssey (partie 1)

Mercredi soir dernier je suis me suis bel et bien improvisé un voyage à Toronto en Megabus (où sont les fameux billets à 1$, on dirait que ça n’existe pas) pour y présenter mon film Kinky Telephone en personne comme je l’annonçais dans ma dernière entrée de blog. Le film, frais fait d’un tournage rapide de 2-3 heures le samedi 4 décembre, a été très bien accueilli même si c’est un film bien simple. Il faut dire que la vraie édition du festival Hard Liquor and P. qui fait habituellement salle comble au Bloor à Toronto a fait relâche en 2010. Darryl Gold, l’organisateur, avait visiblement envie de faire au moins un petit quelque chose de relatif au festival avant que l’année finisse et c’était sous la forme de ce défi traditionnel de film en 69 heures et de la soirée de présentation de ces films jeudi dernier au Comedy Bar. Mine de rien c’était notre 5eme film pour le festival!

J’y ai vu une dizaine de films avec entre autre deux dessins animés délirants (dont le gagnant de la soirée), « Canada so you think you can fuck » une parodie de l’émission de danse portant environ le même nom et une suédoise qui a documenté son exposition à 10 heures de pornographie seule devant son ordinateur avec de l’alcool.

Le tout était agrémenté live d’une danseuse du ventre et d’un groupe de « surf Guitar » (Luau or Die).

Le lendemain, Josef mon hôte Torontois et moi faisons quelques commissions et je découvre le peameal pour la première fois de ma vie en déjeunant. Je me demande encore pourquoi j’ai jamais aperçu la chose avant. On fait un détour par les plages de Toronto.


Ouan bein on est pas l’été

Prévoyant un pub crawl on s’équipe de bières « de voyagement » et on prend le streetcar.

Une marche dans Chinatown nous emmène au Musée des beaux-arts de l’Ontario. « Mind blown » est l’expression que j’ai répété plusieurs fois en voyant les modèles réduits de la collection Thomson.

Au Duggan’s Brewery, nous essayons la Asian Lager 4% A.B.V. maison et la Trappish 8% maison avec nos huitres japonaises et colombienne-britanniques(?), du pulled pork et ma poutine au confit de canard. Bourrés de nourriture nous amorçons notre tournée des bars.

Sweaty Betty’s

Je l’avais sur ma ligne de mire et en cherchant plus d’info sur la place j’ai trouvé cette histoire avec Drew Barrymore. Charmant, minuscule. C’est ta maison pleine de déco et transformée en bar. Josef est tombé en amour avec une causeuse. Tu y entres 30-40 personnes et c’est complètement plein.

If you want a beer, a whisky or a good time, this is where it is
Otherwise, piss off and go to The Drake.

On est passé devant le Drake et ça avait l’air hot.

The painted lady

Un bar burlesque avec une jolie fille en lingerie vintage sur le bar qui semble passer tout son temps à parler avec les clients et poser. Nous avons dégusté une excellente Weihenstephan et sommes partis.


Une rare photo de Josef. Le grand, pas la tuque du Canadiens.

Thrust Holmes Empire

Une gallerie d’art. Bien que nous ne soyons pas entrés parce que c’était une soirée de type club, on a pu apprécier la facade vitrée qui laisse voir parfaitement tout l’intérieur.

Sauf plus tard quand ils mettent la machine à boucane au max sans arrêt.

Unit

Un look trippant qui est l’hybride d’un antiquaire et d’un marché public & magasin général d’antan. Pas de bière en fut alors nous nous sommes laissés séduire par le Adam & Eve. Un mélange « parfait » de vodka Bison Grass et de jus de pommes.

Le Karaoke du Gladstone Hotel

Le Gladstone est d’abord un hotel hallucinant avec 37 chambres désignées par des artistes de Toronto. Le building abrite aussi des galleries d’art et évènements. Ce qui m’intéressait spécialement à ce moment c’était la soirée renommée de karaoké (tous les vendredis et samedi 22h). C’était rempli de monde et le bruit des conversations couvrait amplement les chanteurs pratiquement ignorés dans la cohue. Une bizarre d’ambiance de karaoké mais j’ai pas de misère à voir qu’avec une grosse bande d’amis ça fait des soirées intenses.

Squirly’s

L’endroit était plein et la déco cool mais c’est le panneau qui était le plus hot.

Il est déjà 1h du matin et Iphigénie arrive downtown avec son propre Megabus (pas à 1$). On fait une virée dans le coin des nightclubs (Frequency, Traffik, This is London, etc)

À suivre

Film, Voyage

Voyage improvisé

Hier soir j’ai spontanément décidé d’aller présenter en personne mon film Kinky Telephone et faire le party un peu à Toronto. Vous pourrez voir ma tronche de touriste québécois live ici ce soir dès 22h. Il faut savoir que j’ai aussi été séduit par l’idée d’aller voir 2001 : A Space Odyssey en copie restaurée 70mm avec une bande annonce qui torche et l’exposition de Tim Burton au TIFF Lightbox. Le Toronto Christmas Market au Distillery District ça m’apparait charmant.

Je risque d’essayer la Smoke’s Poutinerie pour le fun, le Barchef et quelques autres places que je n’ai pas encore essayé comme le Sweaty Betty’s, Disgraceland, le Karaoke du Gladstone, le Guvernment ou Frequency (Iphy a envie de clubber)

Je suis aussi tombé là dessus hier. Ça m’a fait tripper aussi : www.youtube.com/watch?v=Z8Y1MalRrDc (pas super super SFW). Un vidéoclip à la vue subjective. Après avoir vu Enter the void j’dois dire que le style 1st person ne me tanne pas. Ni dans cet étonnant court métrage interactif www.youtube.com/watch?v=b6KjA7FVoBo (NSFW) c’est presque gênant tellement la scène de sexe on a l’impression d’y être…

Sorties et bière

D’autres déblatérations sur Toronto

Quelques détails aléatoires qui traversent ma tête en ce moment et qui serviront d’archive d’appréciation :

Le Toronto after-dark film festival : Le film d’ouverture était « Let the right one in » un film fantastique, beau, romantique et gore qui a gâgné le prix du meilleur film à Fantasia 2008. J’étais justement passé à côté à Fantasia et c’était l’occasion de le voir dans un contexte qui se rapprochait justement de Fantasia au lieu d’attendre sa sortie en salle limitée et sans artifices qui arrive d’ici peu de temps je pense.
Bande annonce ici pour les non-informés sur le sujet : http://www.apple.com/trailers/magnolia/lettherightonein/
Anecdote : ils avaient vendu beaucoup trop de billets pour le nombre de place au Bloor Cinema (1000 personnes pour 850 places ; une salle sans rappeler l’Impérial à Montréal avec une programmation répertoire hors festival qui ressemble beaucoup au Cinéma du Parc) et on a dû négocier notre entrée pendant quelques dizaines de minutes à la porte en rencontrant finalement le directeur du festival, Adam Lopez, et en plaidant qu’on venait de Montréal plus tôt cette journée là pour voir ce film précisément ce qui nous a donné beaucoup de chance à travers les 150 Torontois revirés de bord (il parait). On entre malgré l’interdiction de placer des gens à terre dans les marches même si on se fait finalement escorter jusqu’à des places assises… ma place étant un siège pour obèse qui est 2 fois large comme moi.

Guiness : En sortant on se fait offrir un tour de limo-taxi gratuit vers un choix de bar et/ou de pubs à Toronto + une carte de taxi prépayée pour le retour et des entrées (grosseur repas) gratuites et 4 Guiness gratuites chacuns. Super étrange mais il n’y a bel et bien aucun piège. Tout est gratos et c’est une mauditte belle campagne de publicité.
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La poutine irlandaise fut un succès. Trop de gâteries gratuites en peu de temps teinte la vie d’une drôle de couleur.

Le annex wreck room
: On revient relativement rapidement à l’after-party du Toronto After-dark Film Festival (TAFF)
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ou il y avait groupes de musique, humoristes louches, et filles gothiques qui faisaient du hula-hoop topless.
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J’y ai justement rencontré Darryl du Hard Liquor and Porn Film Festival. Son édition montréalaise du festival sera probablement en novembre et j’y participerai assurément de ma présente et d’un film même si pour le moment il ne fait pas partie du lineup officiel des activités de la SAT.

Fin de soirée au This is London. Gros nightclub chic à 30$ du cover charge. Je n’ai rien contre ça mais j’ai par contre beaucoup d’amertume envers les last-calls non-négociables à 2h du matin.
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Les Jagermeister/Redbull avant 2h étaient pas pires par contre.
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Le fashion district à Toronto : J’veux pas être bitch mais je cherche l’équivalent à Montréal. Mont-Royal dans le coin de Cruella? Beaucoup trop de magasinage hors de l’ordinaire même si je me calisse vraiment du magasinage d’habitude.

Le TAFF suite : Aller voir Repo : The genetic opera avec des pantalons de cuir, c’est louche mais amusant. Le film était meilleur à ma deuxième vue.

Le bovine sex club : mauditte belle déco, quand on est allé c’était plein à craquer. Malgré le nom, c’est chic, trash et cool tout à la fois : http://www.bovinesexclub.com/

Le Savage Garden : Très interessant bar industriel. Ils se vantent d’être le seul bar cyberpunk au Canada et ils ont probablement raison dans le sens pur du terme.
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Sinon la musique c’est rien de super étrange : la soirée du vendredi au Saphir à Montréal.

The guvernment : Drôle de fin de soirée avec un doorman pas très plaisant. Exemple positif ici. « Un stade rempli de monde qui danse » c’est pas mal la seule chose qui me vient à l’esprit par le vidéo.

The Beer Bistro : Plein de bières de partout au monde et plein de bières Québécoises. Les côtes levées d’agneau étaient bonnes http://www.beerbistro.com/

Je m’arrête ici en anecdotes parce que je pourrais probablement remplir 4 autres pages.