Film

Un festival de femmes fatales

WHIDBEY ISLAND FILM FESTIVAL c’est un peu ça; des films noir et leurs femmes fatales. C’était un peu normal que je leur envoie notre film du 48H Film Project 2018 « Dame in Rouge ». Ma stratégie festival était de soumettre le film aux festivals du genre seulement et ça a fonctionné avec L.A. Neo Noir Novel, Film, & Script Online Festival (bizarre de festival disons) et Whidbey Island Film Fest près de Seattle. Non seulement le film a joué mais le film s’est vue récompensé du prix « Festival Favorite ». Une belle surprise pour un film en 48 heures avec plein de restrictions créatives.

SHORTSFEST 2019 HONOREES
DAME IN ROUGE (AUS) | 2019 FESTIVAL FAVORITE

SOURIRE NOIR (USA) | 2019 BEST WHIDBEY ISLAND FILM

THE SNITCHER (USA) | 2019 BEST WHIDBEY ISLAND FILM – RUNNER UP

https://www.whidbeyislandfilmfestival.org/shortsfest/

Pour voir le film: https://vimeo.com/297523345. Sinon Embed après le saut.

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Voyage

Retour en passant par Newark et Albany.

Deux villes non-familières ont allégé un peu le trajet du retour de 780km. Au départ c’est un arrêt à Newark, une malheureusement triste ville du New Jersey avec un revenu per capita de 13000$, qui nous a fait découvrir la microbrasserie Gaslight dans un coin moins paumé de la ville.


Du personnel sympathique et un mini verre de bonne bière à la citrouille partagé en 2 ont fait l’affaire.


Partons.

La nuit tombe et on passe par Albany, capitale de l’état de New-York, pour y trouver la gang de Occupy Albany qui fait du camping dans le parc devant l’hotel de ville. Les arbres leur donne pas mal d’intimité.

Clairement plus doux qu’un parc en béton protégé par l’escouade anti-émeute.

On se retrouve sur le bord de l’eau à Brown’s Brewing Co. dans la ville de Troy pour souper et pour goûter à tout ce qu’ils offrent. De bonnes recettes mais une bière a vraiment éclipsé toutes les autres ; une whiskey porter cotée A- sur Beeradvocate.

Voyage

Atlantic cité

Si la majorité des gens vont à Atlantic City pour miser et profiter de la plage, nous y sommes plutôt allés pour découvrir l’ambiance glauque obligée d’une ville de gambling en 2eme place aux USA après Las Vegas. Arrivant de soir et hors-saison, nous avons été servis amplement en glauquitude avec un clash total entre les rues principales remplies de casinos géants et les rues avoisinantes qui sont dignes des ghettos américains.


Du boardwalk.

22h, temps d’une microbrasserie + souper. C’est vraiment la thématique du voyage.


Tun Tavern. La microbrasserie a été batie en 1685 à Philadelphie et quelqu’un a voulu continuer avec le même nom mais 300 ans plus tard. Bref, la nouvelle brasserie ouverte en 1998 n’a pas de feeling historique et on se croirait dans une Cage aux Sports. Les bières sont toutes très accessibles dans le sens pas glorieux de la chose. Nos Philadelphia cheesesteaks n’étaient pas très bons non plus. Ça nous apprendra à les manger dans une autre ville que Philly.


Un écran de 25 étages c’est dur à manquer dans l’horizon de la ville.


Un nightclub dans un dôme autour d’une piscine au Harrah’s. Fuck yeah, là c’est comique. Vidéo de la place avec du monde énervé.


Après 3-4 casinos et après avoir misé 4$US dans des machines à 5 cents et à 1 cent on en avait bien assez. Avec notre budget de jeu c’est certain que ça sera la reprise économique à Atlantic City l’an prochain. En plus nous avons marché pour trouver un guichet automatique qui ne chargeait pas 5$ de frais comme dans tous les casinos. C’était plus un acte symbolique parce que le coefficient marche/économie d’argent n’était pas trop au rendez-vous.

Le lendemain après le saut. Continue reading

Sorties et bière

Occupy les microbrasseries

Voyage improvisé direction Philadelphie lundi dernier. En passant aux douanes je pensais à leur réaction si je leur disais que la raison de mon voyage c’était pour encourager Occupy Philly. Je me serais probablement fait revirer de bord. Aucune idée, mais de toute façon ce n’était pas la raison de mon voyage même si nous sommes finalement arrivés au même moment qu’un deadline d’expultion de Occupy Philly. La bonne surprise de la ville pour moi c’est un quartier historique bien sympatique rempli de microbrasseries et de pubs à microbrasseries mêlés à des pubs belges avec beaucoup plus de fûts de bière importés d’Europe que j’ai l’occasion de voir à Montréal en tout cas. Bien sympatique et à proximité de tout.

On prend possession de notre hostel vers 22h30 après s’être embourbé dans des tentatives de stationnement dans la rue et on se lance à la découverte en marchant une quarantaine de minutes dans la ville. Quand on croise l’hotel de ville pimpé en plein centre de tout on rencontre donc aussi la gang d’Occupy.

L’hotel de ville a un côté spontanément impressionnant mais c’est en lisant la liste des records que ça prend son sens.
– Plus haute structure habitable entre 1901 et 1908-
– Plus gros édifice municipal aux États-Unis et un des plus gros au monde.
– Plus haut édifice de maçonnerie sans structure en acier.

Première microbrasserie + souper. Nodding Head et son excellente IPA.


Traduction spontanée : « Si t’aimes pas la bière c’est pas à cause de la qualité, c’est parce que tu bois de la Bud Light et j’te rembourse pas ».

Ensuite le Monk’s Café avec une 20aine de fûts Belges et Européens.

Nous essayons une Dupont Avec les bons Voeux, une bière des norvégiens Nøgne Ø aux brettanomyces et une Chimay Triple pour Iphy qui n’en a pas profité comme moi en Belgique.

Fin de soirée à The Farmers’ Cabinet.

Sélection hallucinante et décor de bois vraiment réussi. On a pu se payer la traite en goûtant 3 de leurs locales, une gorgée de Haandbryggeriet Fyr Og Flamme une hoppée de la Norvège et une Mikkeller Texas Ranger au chipotle du Denmark.

Jour 2 suivant après le saut.

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Sorties et bière

Ski et Microbrasseries du Vermont/NY

Notre petite expédition de la fin de semaine nous a fait découvrir samedi la montagne de Smugglers’ Notch. Belle ambiance en général avec son stationnement qui se donnait des allures le terrain de camping (BBQ géants et musique country trop forte incluse). La vue en haut était particulièrement magnifique et la montagne était aussi en très bonne condition considérant que le printemps est bien amorcé.


Hum, j’veux rester en vie.

J’ai attaché ma playsport à ma botte pour quelques tests maladroits.
Vidéo sur Youtube

Après le ski c’était le trip des microbrasseries qui commençait avec un tour guidé de Rock Art dans la petite ville de Morrisville et ses 2000 habitants. Je suis reparti avec un combo de la Belvedere Big IPA et de la gelée à cuisiner fait avec cette bière. La Pumpkin Imperial Spruce Stout était particulièrement excellente avec ses pointes très subtiles d’épinette et de citrouille (ouan c’facile de décrire une bière quand l’info est dans le nom).

À Waterbury nous attendait The Alchemist (A sur Beeradvocate). Mon plus proche exemple pour illustrer The Alchemist c’est le Trou du Diable à Shawinigan (A- sur Beeradvocate). Même genre de dédication à des bières spéciales et exceptionnelles, même encouragement des valeurs locales au niveau de la cuisine et sensiblement le même genre d’expérience même si la déco du Trou torche complètement The Alchemist. Les comparaisons s’arrêtent aussi rapidement car ce dernier ne laisse pas sortir ses bières en dehors de son commerce, ni en bouteilles ni en fut, pour contrôler toutes les étapes de la production jusqu’à au service final dans ta pinte. Avec son achallandage permanent, il parait, nous sommes restés en attente 30 minutes sur un comptoir/bar prévu à cette fin et avons pu goûter à la délicieuse Sterk Wit, une double blanche (très coriande & pelures d’orange) à 7.3% et l’étonnante Petit Mutant fermentée avec 3 types de Brettanomyces (champignons), 1000 livres de cerises et brièvement âgée dans des cask de pinot noir. Après c’était l’essai de quelques IPA renommées dans l’ordre de leur amertume (IBU).

À Burlington, après avoir pris possession de notre chambre de motel à 59$ puant (not-fresh Prince of Bel-Aire) et avec nos gueules de skieurs/planchistes épuisés, c’était direction American Flatbread Hearth (A sur Beeradvocate) pour les bières Zero Gravity. La marche du motel au brasseur est intense avec nos jambes raquées. De nombreuses poques sur Iphy suite à un sous-bois destructeur, que j’ai esquivé pour ma sécurité, se font déjà sentir. Dans le même périple elle a passée proche de tomber dans un ravin+ruisseau ; une vraie guerrière. Arrivé, c’est la Boognish Brown (Brune anglaise), la Local Potion (fumée au sirop d’érable du Vermont), la Wolaver’s Alta Gracia Coffee Porter (Café et vanille) et la Solstice Gruit (mélange herbal médiéval) qui nous amortissent encore plus. La Gruit est bien particulière avec ses épices et herbes abondantes tandis que la Local Potion reste peut-être trop subtile tant dans son goût fumé que l’érable. Les murs de pierre et la déco sont supers et la pizza faite au four à bois est supposément réputée mais pour un samedi soir on trouve l’endroit peu animé.

Dernière visite de la soirée, Vermont Brewery (B+ sur beeradvocate) et on se réveille rapidement grâce à une ambiance qui nous plait davantage et des samplers de Bombay Grab IPA, Burly Irish Ale (recette de leur ouverture il y a 22 ans), Forbidden Fruit (500 lbs de framboises, âgé dans un fut de chêne), Magnum P.A. (IPA), The Wee Heavy (120 schilling Scotch Ale) et Tulach Leis (style flamande, ale rousse avec brettanomyces). On aime beaucoup toutes les bières mais je réalise finalement que j’ai un problème avec l’astringeance élevée de la Forbidden Fruit, nouveau mot de mon vocabulaire de la fin de semaine.

Le lendemain, on passe à la brasserie Magic Hat à Burlington pour acheter de la merch. mais on est 45 minutes avant l’ouverture. L’usine a l’air funky mais pas assez pour être plus en retard pour notre 2eme journée de ski.

Après 2h30 de conduite dans des rues étroites et sinueuses et un traversier qui passe du Vermont à l’état de New York sur le lac Champlain, nous arrivons à Gore Mountain.


Un éventuel remplacement de traversier.

La montagne est beaucoup plus maganée que Smuggs par le printemps et les patchs de gazon sont assez présentes. La journée est déjà bien avancée (2hPM!) mais j’en profite quand même pour tourner un court métrage sur les pistes en 2 heures avec Iphy (et pas avec la petite Playsport, avec la T2I). C’est un petit délire que j’aurai probablement le temps de monter qu’en juin. Beaucoup d’effets spéciaux dans un hommage (trop) subtil à Heavy Metal (WAHT?).

Voyage

Road trip : Hampton Beach (2e)

6-7-8 août à Hampton Beach. L’eau, qui était autour de 12 degrés la dernière fois (54 Fahrenheit), tournait bien plus autour de 18 degrés (66 Fahrenheit). J’ai utilisé pour la première vraie fois sous l’eau mon petit Kodak Playsport.

Résultat sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=GRn3_I2pc0k

Parce que les petites caméras sous marine, ça sert à ça.

Dans le même ordre d’idée, hier je suis finalement allé voir The Ultimate Wave – Tahiti 3D
http://www.montrealsciencecentre.com/imax-en/the-ultimate-wave-tahiti-3d.html
C’est complètement hallucinant et ça vaut entièrement la peine, en plus qu’il y a plein de Québécois au générique.

Ça vient avec un making-of disponible sur Youtube. Bonuuuuuus.

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Voyage

Road trip : Hampton Beach

Vendredi 25 juin, samedi 26 juin et dimanche 27 juin.

Impression initiale :
Aucune idée de où on va mais je sais d’avance que je vais surfer, que les vagues seront petites (ou absentes) et que l’eau sera à 53-58 fahrenheit.

Déroulement :
Avec une arrivée au camping le vendredi soir à minuit. On place la tente et on dort. Le reste y est allé tout seul.

Un réveil tôt.

Location d’équipement au surf shop. De la plage toute la journée.

Du surf de 16h à 18h pendant les seules vagues.

Un souper au Applebees.

Et une virée au centre-ville en fin de soirée en truck d’armée.

Truc le plus impressionnant :
Le concours de château de sable



Truc le plus poche : Le bouchon de circulation qui passe à travers la ville de North Hampton au complet et ça semble être matin, midi et soir. Le stationnement payant fait la longueur de la ville et de la plage au complet dans le secteur touristique.

Truc le plus étrange :
Ne plus sentir ses pieds après 15 minutes dans l’eau froide.

Truc le plus familier :
L’odeur des toilettes au camping.

Mésaventure louche : Mettre de l’argent dans une arcade merdique pour gagner plus d’argent, vaincre la machine et gagner plus d’arge… non, recevoir des coupons étranges qui ne servent qu’à échanger contre des prix. Recevoir une bague de plastique qui vaut 5 cents versus avoir théoriquement gagné 1$.

Longer la côte pour se rendre au centre-ville mais rester pogné dans un paquet de roches et être obligé de passer sur un terrain privé pour pas avoir à traverser un bout d’océan tout habillé.

Impression finale : Un beau petit coin pour apprécier la plage, jouer au touriste et manger des fruits de mer. J’y retourne en fin de semaine!

Voyage

Boston : Le vidéo

Pour accompagner le texte précédent, mon petit montage de scènes de Boston se trouve en ligne sur Youtube.
http://www.youtube.com/watch?v=AJtUYXYST34

Information vidéo :
Ce vidéo marque aussi mes premiers tests avec la Canon t2i et le Zoom H4N pour le son. J’utilise le kit lens EF-S 18-55mm f/3.5-5.6 IS pour les séquences de jour et j’utilise la 50mm f1/8 en soirée et/ou en basse lumière. L’auto-focus et l’exposition automatique étaient toujours désactivés. C’est visiblement des séquences de base dans des circonstances non contrôlées et sans réelle mise au point vidéo et audio avant chaque captation. Tout est en 1080p avec quelques séquences tournées en 720p 60fps cadencées à 23.976fps et reformatées à 1080p facilement identifiables. Je n’ai pas dépassé ISO800 sauf pour une séquence dans un bar qui était à ISO1600. Mon expérience courte en basse lumière avec la Canon t2i me montre que ça devient rapidement intolérable à ISO1600 même si la performance en basse lumière est toujours bien mieux que ma vieille DVX100 par exemple. Je n’avais pas de trépied ni de stabilisateur. J’ai surtout vécu le jello effect en filmant dans le party trolley mais c’est bien moins pire que je m’attendais. De toute manière, filmer avec un appareil photo sans trépied c’est toujours un peu laid, faut faire avec. Pour bien voir les détails sur le vidéo sélectionnez 1080p.

Information audio :
Dans le vidéo c’est très difficile d’entendre le résultat sonore du Zoom H4N parce que je préférais mettre un bed musical simple sur le vidéo car je n’avais pas le temps de faire un montage sonore. Je n’ai non plus pas enregistré des pistes sonores séparées avec le Zoom H4N (dual-system) comme j’aurais fait pour un tournage film. J’ai donc fait le strict minimum et envoyé le signal stéréo du H4N dans la t2i qui a donc pris ce signal et l’a passé à travers son propre équilibreur de son interne. Ce que je peux vous dire c’est que le résultat est inégal et ça m’a nuit beaucoup quand le son était élevé. Les mouvements et les frottements sont très audibles sur le ZoomH4N donc le plus stable, le mieux. Bref, ce n’est rien de nouveau : un test de son doit être accompli avant chaque tournage et atteindre une qualité constante et satisfaisante en solo avec les deux appareils en n’ajustant rien relève de la chance.

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Voyage

Road trip : Boston

Continuant avec la même méthode utilisée lors de notre vrai road trip de l’été dernier, voici la ville de Boston.

Impression initiale : Je ne connaissais pas Boston outre-mesure. Iphigénie m’a parlé d’une belle ville à découvrir et une personne qui a été guide touristique là bas m’a parlé de son côté labyrinthique. Étonnamment, ce que j’anticipais le plus de Boston c’était son méga-projet de Big Dig, le tunnel passant sous la ville servant à enrayer la congestion accrue et constante de la ville et dont les coûts finaux ont été de 15 milliards et avoisineront 22 milliards avec les intérets. C’est en soit une saga à lire; un plan gigantesque agrémenté de fraude, de négligence et de dépassement exponentiel des coûts. Drôle d’intéret touristique mais c’est parfaitement mon genre.

Déroulement : Malgré un faux départ jeudi le 1er juillet à cause d’un Passeport perdu de notre Guillaume national, on réussit à quitter Montréal le lendemain sans anicroche mais avec un voyageur en moins. En entrant dans la ville de Boston, on tombe forcément dans le fameux Big Dig, une sorte de tunnel Ville-Marie plus long, plus gris et définitivement plus compliqué avec quelques passages qui ont l’air carrément vieux. Nous commencons rapidement avec la Freedom Trail.

Sans entrer dans les détails, c’est une bonne marche guidée par une ligne de briques rouges nous faisant passer par l’histoire de Boston.

Le trajet commence dans un parc (Boston Commons) et nous enfonce dans le centre-ville pour ensuite nous ramener dans un quartier historique plus résidentiel. Le parcours se termine en passant un pont pour aller sur Bunker Hill et voir le USS Constitution, un navire avec beaucoup d’histoire.

Plusieurs cimetières figurent au parcours du Freedom Trail et mes endroits favoris furent les environs du marché (Faneuil Hall) et le USS Constitution qu’on a eu la chance de voir naviguer le 4 juillet pour le jour de l’indépendance.

À 5 minutes d’intervalle il y a la possibilité de visiter un navire beaucoup plus moderne.

Après le Freedom Trail, on déambule dans un quartier résidentiel pour tomber par hasard sur le Warren Tavern, la plus vieille taverne du Massachusetts en plus d’avoir été fréquentée par Paul Revere, Benjamin Franklin et George Washington. C’est drôle d’imaginer ces types là saouls en train de courtiser une dame qui ne veut rien savoir d’eux.

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Voyage

Maine. Debriefing.

Nous étions le vendredi 15 janvier 2010,
Guillaume, Josua, Iphy et moi-même étions prêt pour le départ vers le Maine où j’avais été invité à présenter mon film « La course des ombres » et participer à une séance de questions à une convention de jeux appellée Snowcon. Tous les prétextes sont bons pour l’aventure! Le départ très tôt nous donne amplement de temps pour faire le voyage de plus de 500 km et même dîner à Sherbrooke à la chic microbrasserie Siboire.

chic

Après Sherbrooke dans le coin de Newport, la route avait un look hallucinant.

route2

route1

Cette avance fut cependant sabotée quand le douanier de Coburn Gore trouve dans notre voiture un fusil jouet du 19eme siècle.

« Est-ce que je vais trouver autre chose susceptible de m’exploser en pleine face? » de demander le douanier sérieux.
« Non » de répondre Guillaume, propriétaire du véhicule et du fusil jouet.

Le douanier poursuit sa recherche et trouve une fausse grenade en métal laissée par un ami de Guillaume dans son coffre à gants. L’indice d’absurdité augmente de quelques notes. Ensuite il trouve évidemment mon bracelet de balles de fusil d’assaut, que j’avais pu déclarer préalablement. Tout est examiné longuement et une partie de mon bracelet est même désassemblée. Environ 1 heure et demi plus tard, nous reprenons la route sans trop de problème avec tout notre matériel.

Nous arrivons à Orono, Maine, vers 7 heures, juste à temps pour prendre possession de notre hotel et se préparer pour aller au party d’ouverture de la convention qui se constitue de :

• L’humoriste Sax Carr de Los Angeles pour un show d’humour geek (j’ai adoré son show)
• Le DJ Dehuman8 de Gothic Maine’s Plague à l’Asylum pour un dancefloor industriel le reste de la soirée
• Des danseuses du Paradigm East tribal fusion bellydance troupe
• Jenny Carr qui a fait une démonstration interessante de Buugeng, deux bois courbés et manipulés pour faire des rotations fluides et contrôlées.

nightlife

Suite du debriefing après le saut. Continue reading